Poursuivre les efforts sur la biosécurité en aviculture

Jean-Pierre Vaillancourt, Chercheur en biosécurité - Illustration Poursuivre les efforts sur la biosécurité en aviculture
Jean-Pierre Vaillancourt, Chercheur en biosécurité

Jean-Pierre Vaillancourt, professeur à l’université de Montréal et chercheur en biosécurité intègre pour un an la chaire de biosécurité aviaire créée à Toulouse. Le but étant de rapprocher les méthodes de biosécurité à ce qui peut être transposé facilement sur le terrain. « Au niveau mondial, sur les 2 dernières années, nous avons constaté une recrudescence des cas de virus H5 hautement pathogène. Nous avons vu émerger du H5N8 hautement pathogène au niveau européen. Fin 2016, en Asie le virus H7N9 a muté vers du hautement pathogène », rapporte Éric Niqueux, responsable du laboratoire de référence Influenza aviaire à l’Anses. L’impact économique d’une épizootie prolongée est dévastateur pour la filière d’un pays. Les USA ont estimé les pertes pour la filière avicole suite à l’épizootie qui s’est déroulée de décembre 2014 à juin 2015 à 3,3 milliards de dollars. « Il est donc important de renforcer la biosécurité sur les élevages, de limiter et détecter rapidement les éventuelles introductions du virus sur le territoire », indique Éric Niqueux. « En matière d’Influenza Aviaire, nous avons encore des choses à découvrir mais les principaux risques nous les connaissons », déclare Jean-Pierre Vaillancourt, professeur à l’université de Montréal et chercheur en biosécurité. Il rejoint la chaire de biosécurité aviaire créée par Jean-Luc Guérin, maître de conférences à l’École nationale vétérinaire de Toulouse, où il va passer une année. « Les Français compliquent tout mais sont très créatifs. Nous allons rapprocher les méthodes de biosécurité à ce qui peut être transposé facilement sur le terrain. Ce que nous allons développer en France sera certainement appliqué partout dans le monde », lance Jean-Pierre Vaillancourt. Pour le chercheur, il est primordial de respecter les principes de base : nettoyage, désinfection, réduction des risques concernant l’équarrissage et le stockage du fumier, respect du sas sanitaire, organisation et communication. Proscrire le pédiluve Lorsque Jean-Pierre Vaillancourt évoque…

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