agriculture-bio - Illustration Le bio n’est pas ce qu’il y a de mieux pour l’environnement ?

Le bio n’est pas ce qu’il y a de mieux pour l’environnement ?

Un article de la revue Environmental Research Letters propose une comparaison des analyses de cycle de vie (ACV) de 742 systèmes de production agricoles et de 90 produits alimentaires à travers le monde. Le périmètre des ACV considérées va de l’amont (par exemple la production d’engrais) jusqu’à l’exploitation agricole. La comparaison est basée sur 5 indicateurs environnementaux : émissions de gaz à effets de serre (GES), utilisation des terres, d’énergie, potentiels d’acidification et d’eutrophisation liés aux nutriments.

Les résultats montrent notamment que l’agriculture biologique a, pour plusieurs indicateurs, une moindre efficience environnementale par unité de produit alimentaire que les autres systèmes : utilisation plus importante de terres, potentiels d’eutrophisation et d’acidification possiblement plus élevés, mais pas de différence pour les émissions de GES et une moindre consommation d’énergie. Les auteurs soulignent également que les différences de performance environnementale varient plus fortement selon les produits alimentaires considérés (céréales, viandes, etc.), qu’entre les systèmes de production.

Les conversions en bio ont tiré l’emploi environnemental vers le haut en 2015

Tel est le principal enseignement des premiers résultats publiés par le ministère chargé de l’Environnement sur les éco-activités et l’emploi environnemental en 2015. En effet, si celui-ci progresse de plus de 1 % en un an, contre une hausse de 0,4 % en moyenne dans l’ensemble de l’économie, c’est pour l’essentiel grâce au dynamisme de l’agriculture biologique qui, avec +9 % d’exploitations engagées, poursuit son développement.

La croissance de l’agriculture biologique est également sensible en matière de valeur ajoutée : avec +16 % par rapport à 2014 (domaine de la protection et de la restauration des sols et des masses d’eau, englobant l’agriculture biologique), c’est l’éco-activité qui enregistre la plus forte croissance en un an. Cette dynamique se vérifie depuis 2004.


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