Filière cuir : des actions contre les griffures et les parasites

Supprimer les angles vifs et les aspérités en élevage permet d’éviter les agressions sur la peau des animaux. - Illustration Filière cuir : des actions contre les griffures et les parasites
Supprimer les angles vifs et les aspérités en élevage permet d’éviter les agressions sur la peau des animaux.

Les défauts les plus fréquents observés sur les peaux peuvent être dus à des agressions lors de l’élevage, du transport ou en bouverie. Le parasitisme, la saleté et la nature même de la peau sont aussi en cause. En élevage, les griffures provoquées par les barbelés, les ronces, les pipettes, les boulons… peuvent induire des défauts sur la peau des animaux. « Nous menons des opérations pour aider les éleveurs à enlever les aspérités dans leurs bâtiments et équipements. Nos techniciens ont une « défauthèque » pour sensibiliser aux différents problèmes de qualité sur les peaux », détaille Christophe Dehard, responsable des ventes de 5e quartier à la SVA Jean Rozé. Une meilleure performance aussi Les parasites, comme les teignes ou les poux, génèrent aussi des défauts irréversibles. Pour contrer le développement de la teigne suite au passage des veaux en cases collectives (directive bien-être) et à des changements dans les traitements, un vaccin a été mis sur le marché en 2005 et financé par la filière cuir dans son ensemble par la suite. « Ce traitement est efficace sur 80 % des teignes. Des solutions existent aussi sur les poux et la gale. Les traitements sont à réaliser précocement, à l’arrivée des veaux, mais c’est un moment où les éleveurs ont déjà beaucoup de travail », explique Corinne Jauréguy, vétérinaire praticienne. Pour convaincre, des arguments sont développés : « On sait qu’un veau atteint par les poux a un GMQ qui diminue. La teigne est aussi une zoonose qui peut se transmettre à l’éleveur. » La vétérinaire précise que les Norvégiens ont réussi à éradiquer la teigne en 1998 en imposant une vaccination systématique aux éleveurs. « Ce serait aussi possible en France, mais c’est une décision à prendre au niveau national », complète Jean-Christophe Müller, vice-président de la…

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