Gestion de l’ambiance des apports nutritifs… les points communs sont nombreux entre production porcine et culture de tomate. - Illustration Un objectif de plus 6% de production légumière en 2017
Gestion de l’ambiance des apports nutritifs… les points communs sont nombreux entre production porcine et culture de tomate.

Un objectif de plus 6% de production légumière en 2017

L’organisation de producteurs (OP) de légumes de la Cecab augmente ses volumes de production tout en répondant à la demande sociétale de réduction des intrants.

[caption id=”attachment_26386″ align=”alignright” width=”158″]Jean-Claude Orhan  (à droite) et Frédéric Leturcq, respectivement président et directeur de l'OP légumes de la Cecab (groupe Daucy). Jean-Claude Orhan (à droite) et Frédéric Leturcq, respectivement président et directeur de l’OP légumes de la Cecab (groupe Daucy).[/caption]

Malgré les conditions climatiques particulièrement sèches de l’été 2016, la Cecab a produit 96 % du tonnage de légumes prévu avant les mises en culture. Un pourcentage à comparer aux 80 % de régions concurrentes comme le Centre et le Nord Picardie qui ont souffert d’un excès de pluviométrie suivi de fortes chaleurs estivales. Pour Jean-Claude Orhan, président de l’OP légumes, ce bilan rappelle la nécessité de sécuriser la production en développant les projets de création de retenues d’eau. Une dizaine sera aménagée en 2017-2018. « Sur un projet moyen de 200 000 €, les producteurs peuvent compter sur 40 % d’aides financières entre la Région, le département et la Cecab ». Pour la prochaine saison, la coopérative table sur 6 % d’augmentation de la production : 178 000 tonnes au total.

Partenariat avec Kerlys

De nouveaux débouchés en France sur les conserves, les colorants et les arômes et aussi le renforcement du partenariat avec Kerlys, filiale d’Intermarché motivent cette évolution. « Le logo – produit et transformé en France – désormais obligatoire, est un élément favorable dont nous espérons tirer profit », estime Frédéric Leturcq, directeur Production légumières.

Moins d’intrants

La coopérative vient de créer une commission développement durable pour répondre à la demande sociétale. Un groupe Dephy Ecophyto d’une dizaine de producteurs et un groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) testeront des pratiques pour réduire les intrants. Des outils d’aide à la décision sont mis à la disposition des producteurs pour limiter les interventions sur le sclérotinia en haricot, par exemple. 70 sondes Sentek, qui permettent de mesurer l’eau disponible dans le sol et de limiter l’irrigation, seront à l’œuvre la prochaine saison chez les producteurs. La démarche « durabilité » doit permettre aux agriculteurs de réaliser des économies, de limiter le temps de travail et de rassurer le consommateur.

La demande en bio explose

Les consommateurs veulent des légumes bio. Cette évolution se traduit par une hausse brutale de la demande de 25 %, selon les responsables de la Cecab. La coopérative ne pourra répondre à cette demande avant 2019. Des conversions sont en cours mais elles durent deux à trois ans. Pour autant, elle déve- loppe des moyens techniques pour augmenter la production, réalisée sur 850 hectares actuellement en France, en incluant le maïs et les tomates, produites hors Bretagne.


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