td_agir-emploi-solidarite - Illustration Agir rencontre des personnes ayant moins de 5 ans d’activité

Agir rencontre des personnes ayant moins de 5 ans d’activité

Les agriculteurs dans l’impasse peuvent se tourner vers l’association pour la reconversion professionnelle.

« Dans la vie, chacun a le droit, de se tromper. Mais surtout, tout le monde a le droit de rebondir », démarre Jacques Lotout, producteur de volaille à Canihuel et président d’Agir. L’association, créée en 1989 à l’époque d’une vague de personnes quittant la production porcine, continue d’être l’interlocuteur des agriculteurs costarmoricains éprouvant le besoin de changer de cap. à la mi-décembre, Philippe Le Clerc, son animateur, dénombrait 112 personnes (dont 39 femmes) qui l’avaient contacté en 2016. Cette année, 48 dossiers validés ont permis de toucher une Aide à la reconversion professionnelle (ARP) d’environ 3 100 €. Parfois un peu plus pour ceux qui ont dû aussi déménager.

Attention à la surcharge de travail

Les motivations de quitter le métier restent les mêmes : problèmes technico-économiques, problèmes de santé ou d’entente… « Les raisons de santé semblent un peu plus fréquentes qu’auparavant : problèmes d’épaules ou de dos, déprime, dépendance parfois… » Mais les membres du bureau s’étonnent surtout de devoir suivre un nouveau type de profil : « 3 dossiers en lait et deux en porc concernant des gens ayant moins de 5 ans d’activité ! » Des cas alors non éligibles à l’ARP en attendant, début 2017, un possible accord tripartite Vivéa – Ministère de l’agriculture – Pôle Emploi…  

Plus globalement, « les situations sont beaucoup plus dégradées et les structures plus grosses ». Christian Thenaisie (administrateur du Crédit agricole) et Étienne Doré (administrateur à la MSA) s’inquiètent notamment de la surcharge de travail : « Certaines études d’installation sont surdimensionnées par rapport à la main- d’œuvre disponible ; des ateliers laitiers ont doublé de taille récemment… »

En conclusion, les membres du bureau insistent sur l’importance « d’éviter l’isolement et d’intégrer des plages de décompression, de loisir et de rencontres dans sa vie d’agriculteur ».


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