Temps archi-chaud pour l’artichaut

recolte-artichaut - Illustration Temps archi-chaud pour l’artichaut

Marquées par un hiver trop doux, les cultures se sont développées rapidement avant de ralentir leur croissance, au moment où les prix étaient élevés. Au final, une campagne en demi-teinte, même si des producteurs tirent leur épingle du jeu. Les récoltes manuelles se terminent pour les variétés Castel et Camus, qui fournissent des volumes inférieurs aux années passées. « L’artichaut a besoin de froid avant de redémarrer au printemps. Les plants ont manqué de vigueur, donnant l’illusion dans certaines parcelles de faire marche arrière, alors que les premières têtes arrivent habituellement à la fin mai ou au début de juin. Parfois, des producteurs ont été contraints de couper la plante au pied, pour ne récolter qu’en septembre ou au début d’octobre. C’est une saison qui ressemble à 2003 », résume Guillaume Jacq, en charge de la gestion du marché de l’artichaut au sein du Cerafel. [caption id=”attachment_22772″ align=”aligncenter” width=”800″] « Le temps sec a limité les attaques de mildiou », selon Sébastien Bouget, producteur installé à Guimaec (29).[/caption] Moins de volume, plus de prix La loi de l’offre et de la demande tire les prix vers le haut. « Au final, la perte de chiffre d’affaires est faible. Ce qui est perdu en Castel est compensé en Camus », note le responsable. En ce début octobre, 13 300 tonnes de Camus ont été livrées, contre 16 400 l’année dernière et à la même période. Les tonnages de Castel, en baisse de près de 2 000 tonnes en comparaison à 2015, vont dans ce même sens, pour s’établir à 5 300 tonnes. « Pour le petit violet, 26 millions de têtes avaient été récoltées l’an passé. Nous en sommes à 18 millions, et même si des volumes sont encore à venir, le petit violet ne représente qu’un quart des surfaces cultivées…

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