ramasseuse de pierres Stonebear Kongskilde - Illustration Ramasser les cailloux pour limiter la casse

Ramasser les cailloux pour limiter la casse

Le constructeur danois Kongskilde a présenté son ramasseur de pierres StoneBear. Une machine efficace pour se débarrasser des cailloux… et du mal de dos.

Qui ne se souvient pas de la corvée de ramassage de cailloux dans les champs ? La tâche est laborieuse comme le savent tous ceux qui ont déjà participé à ce type de réjouissance. Et difficile de compter sur les « amis » qui ne sont jamais en manque d’excuses pour ne pas participer au chantier. Pourtant, dans certains champs, l’épierrage peut être incontournable pour le semis de certaines cultures (légumes par exemple) ou, tout simplement, pour limiter la casse et l’usure du matériel.

Préparer son sol, c’est « 80 % du travail »

Avec son ramasseur de pierres traîné StoneBear, le fabricant Kongskilde apporte une solution mécanique efficace comme l’a montré une démonstration, organisée par la Fédération de Cuma Bretagne Ille Armor, sur une parcelle d’Yvon Rouxel, à Yffiniac (22).
En Bretagne, où les pierres sont souvent trop dures pour être broyées, le ramassage est la seule solution pour l’agriculteur. Sur la parcelle en démonstration, un passage de vibroculteur avait contribué à remonter les cailloux contrairement aux outils animés qui ont tendance à les faire disparaître en profondeur. Préparer son sol, c’est « 80 % du travail », explique le technicien de chez Kongsklide. L’objectif de l’intervention n’est pas l’éliminsation de la totalité des pierres en un seul passage de l’épierreuse. C’est un leurre. « Les cailloux finissent toujours par refaire surface à mesure que le sol est travaillé ». Des passages périodiques de la machine sont donc nécessaires pour conserver un sol épierré.

Conception simple, mais grande efficacité

La phase la plus importante dans l’usage du StoneBear, c’est le nivellement du sol pour garantir l’efficacité des andaineurs de la machine qui « lèchent » tout juste la surface du sol sans travailler en profondeur.
Le matériel, robuste, n’arbore pas de matériaux révolutionnaires, ou d’électronique. L’outil se veut le plus simple possible. Les deux andaineurs, disposés en V, sont entraînés par la prise de force (350 tr/min) et ramènent les pierres présentes en surface vers un rotor central. Ce dernier, équipé d’une série de 18 dents de vibroculteur, convoie le tout vers la remorque intégrée (2 m3). Au même niveau, une grille de calibrage tamise le flux de pierres et de terre. La benne intégrée permet l’économie d’un télescopique pour récolter l’andain de pierres.


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