kongskilde-stonebear-laniscat-230117-86 - Illustration Kongskilde Stonebear 2.60, quand les pierres valent du blé
Le Kongskilde Stonebear 2.60 toutes voiles dehors.

Kongskilde Stonebear 2.60, quand les pierres valent du blé

François Ganne, éleveur à Laniscat (22), a investi dans un ramasseur de pierres. Une façon de diversifier ses activités en proposant des prestations aux agriculteurs de sa région.

En Centre-Bretagne, beaucoup de parcelles sont « riches » en pierres. Sur ce constat, François Ganne a décidé d’investir dans un épierreur Kongskilde StoneBear 2.60 (Vu en version 4m en octobre dernier). « J’ai préféré la version 6 m pour 2 raisons : la première pour les capacités techniques de la machine, à savoir la capacité de stockage, la largeur de travail et la hauteur de levage qui permet de décharger près de 5 t de cailloux dans une remorque 3 essieux à plus de 3 m de haut. La seconde… purement esthétique, l’engin a un look qui ne passe pas inaperçu, il suffit de voir l’outil au champ, la promo se fait toute seule », en rigole l’éleveur.

[caption id=”attachment_24888″ align=”aligncenter” width=”601″]Le JD6520 de 115CV suffit à tirer la remorque pleine (environ 5t) même en dévers. Le rouge est la couleur complémentaire du vert... ça tombe bien. Le JD6520 de 115CV suffit à tirer la remorque pleine (environ 5t) même en dévers. Le rouge est la couleur complémentaire du vert… ça tombe bien.[/caption]

Les voisins, premiers servis

« Un éleveur voisin avait un projet d’empierrement d’une surface de 600 m2 à côté de son hangar. Le prix de la marchandise extraite d’une carrière voisine a été estimé à 2500 € ; ce à quoi il convient d’ajouter 500 € de terrassement. Alors qu’il avait une quantité très importante de cailloux d’une quinzaine de centimètres de diamètre, taille idéale pour ce type de travaux, sur une parcelle de 6 ha ». Yves Maro a ainsi réduit de moitié sa facture en optant pour un passage de StoneBear, le tout en débarrassant des parcelles de leurs pierres. « Il m’a fallu moins de 10 h pour extraire 220 t de pierres ! » se félicite François. «  À 160/h, l’éleveur s’en sort pour 1100 € » auxquels il faudra rajouter les frais fixes de terrassement de 500 €, soit 1500 €. Tout le monde y gagne.

[caption id=”attachment_24884″ align=”aligncenter” width=”601″]Empierrement réalisé chez Yves Maro à Laniscat. 220 t de pierres ont été récoltés sur une parcelle de 6ha. Empierrement réalisé chez Yves Maro à Laniscat. 220 t de pierres ont été récoltés sur une parcelle de 6ha.[/caption]

Second cas de figure, chez Michaël Olivier, éleveur en dinde et lait. « Une parcelle sans commune mesure. Avec une largeur de travail de 6m, le ramasseur ôtait 1 tonne…. en avançant d’un seul mètre ! » Et François Ganne de préciser : « Un passage très efficace mais insuffisant. Faut-il pour autant repasser ? Ce 2e passage serait-il rentable pour l’éleveur ? Pas sûr, d’autant qu’il y a déjà du progrès en terme de rendement et de casse matériel. » « Je n’utilise de toute façon pas mes cailloux et ils restent entreposés sur le côté du champs » conclut Michaël.

Un investissement à réfléchir

L’aventure peut être tentante à qui veut investir et trouver une autre source de revenu. Avec cinq appareils sur toute la France, et un seul exemplaire en Bretagne, François a de quoi voir venir, d’autant que le nouvel entrepreneur assure la prestation dans un rayon de plus de 50 km. « Sur un gros chantier où il y a 2 jours de travail, on ne se pose pas la question, le JD 6520 de 115 CV convient aux longs déplacements et au travail au champ. J’ai déjà des propositions près de Guingamp, à 70 km de l’exploitation. »

Les conditions de travail conditionnent le temps passé au champ et par conséquent le montant de la facture. « Les premiers chantiers étaient laborieux. Il aura fallu quelques jours avant de maîtriser le ramassage et la vitesse d’avancement du tracteur. La préparation de chantier effectuée par le client, c’est plus de la moitié du travail de fait. » Et l’entrepreneur de recommander : « Un sol plat, débarrassé des racines et des plus grosses pierres, évite les bourrages ou ralentissements. J’insiste beaucoup sur ce point auprès des éleveurs ».

Contact : François Ganne au 06 85 15 94 64.


Repères

  • Tonnage max : 4 à 5 t.
  • Déchargement : cuve montée sur vérins hydraulique, levage à plus de 3m de hauteur.
  • Largeur de travail : 2 bras andaineurs entraînés par courroies, largeur de ramassage de 6m.
  • Puissance conseillée : 110 CV.


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