etiquetage-plat-prepare - Illustration Conso : la (r)évolution des étiquetages en marche

Conso : la (r)évolution des étiquetages en marche

A partir du 26 septembre, quatre systèmes d’étiquetage seront testés dans une quarantaine de GMS. Le but : “lutter contre la progression de l’obésité qui touche 15% de la population – et des maladies qui lui sont associées” – au travers d’une signalétique simple pour avertir le consommateur des qualités nutritionnelles de leurs plats favoris.

Quatre étiquetages en compétition pour la qualité nutritionnelle…

Quatre modèles de signalétiques seront proposés lors des 10 semaines de test grandeur nature, allant de la simple mais efficace note globale (de A à E, de vert à rouge) à un système de notation plus détaillé : une lettre de A à E pour chaque information nutritionnelle (sel, énergie, matière grasse, etc.). Quelques 1300 produits se verront apposer les 2 millions d’étiquettes imprimées pour l’occasion. Le choix définitif se portera sur le système ayant le mieux “guidé” les actes d’achat des consommateurs. Les industriels grincent déjà des dents

…et un étiquetage de l’origine de la viande et du lait au dessus d’un seuil

Lors de son entrevue le 15 septembre avec des responsables professionnels au Space à Rennes, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé que le seuil, à partir duquel sera obligatoire l’étiquetage de l’origine de la viande (application au 1er janvier) dans les produits transformés, serait de 8% de viande et de 50% de lait pour les produits laitiers. Une période de tolérance devrait être appliquée pour les emballages jusqu’au 31 mars. Le logo Viande de France devrait être considéré comme équivalent.

'N’en déplaise aux industriels'

En réaction à ces annonces, le syndicat Jeunes Agriculteurs espère que ces pourcentages “n’encourageront pas les industriels à modifier leurs recettes, de raviolis par exemple, qui incorporent entre 8 et 10 % de viande en moyenne, de sorte à échapper à cette nouvelle contrainte”. A noter que cette mesure exclue les crèmes dessert, qui, selon le code des douanes, ne sont pas considérés comme des produits laitiers. Et les JA de préciser : “N’en déplaise aux industriels laitiers européens, nous ne manquerons pas de dénoncer les éventuelles entorses à la règle que nous pourrions constater dans les magasins et de poursuivre notre combat pour rendre l’étiquetage obligatoire à long terme”. A bon entendeur.

Sources : QueChoisir, Agrapresse, Mediapart, Jeunes Agriculteurs.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article