La volaille label a remplacé la production laitière

Les poulaillers de 400 m2 sont équipés avec 2 chaînes d’alimentation et 2 lignes de pipettes pour améliorer les performances techniques. - Illustration La volaille label a remplacé la production laitière
Les poulaillers de 400 m2 sont équipés avec 2 chaînes d’alimentation et 2 lignes de pipettes pour améliorer les performances techniques.

Bruno Le Mené a préféré investir dans 2 poulaillers pour produire des volailles fermières Label Rouge plutôt que de réaliser la mise aux normes de son atelier laitier. Après des débuts encourageants, il déposé un permis de construire pour monter 2 poulaillers supplémentaires. «  Je me suis installé en 1990 sur une exploitation produisant 150 000 litres de lait, 290 places de porc en engraissement, 650 m2 de poulaillers en volaille conventionnelle et 68 ha de SAU », décrit Bruno Le Mené, éleveur à Saint-Jean-Brévelay (56). Un an plus tard, il arrête la volaille standard pour produire des volailles démarrées pour les éleveurs qui font les marchés. Il développe aussi la vente directe de produits de son exploitation. « En 2014, je prends la décision d’arrêter la production laitière car je ne voulais pas investir pour effectuer la mise aux normes. Avant de prendre cette décision, j’ai étudié la possibilité de m’orienter vers la production de volailles Label Rouge. 95 000 € d’investissement pour un bâtiment de 400 m2 [caption id=”attachment_21470″ align=”aligncenter” width=”800″] Bruno Le Mené, éleveur à Saint-Jean-Brévelay (56), et Pierre-Yvon Thomas, directeur de Volailles de Bretagne.[/caption] En 2015, Bruno Le Mené se lance dans la construction de 2 bâtiments déstinés à la production de volailles fermières Label Rouge de Bretagne avec les Fermiers d’Argoat. « Ce sont 2 poulaillers d’une surface de 400 m2 (9,50 m x 45 m) et disposant chacun d’un parcours d’un peu plus d’un hectare. » Le cahier des charges fixe le nombre de poulets à 4 400 maximum par bâtiment et à une durée d’élevage minimum de 81 jours en poulet et 94 jours pour des pintades. Pour créer cet atelier, l’éleveur a investi 95 000 € par poulailler. « Un bâtiment de base revient à 85 000 € avec une chaîne d’alimentation…

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