Le Gaec de Sciau d’Orient, à Bains-sur-Oust (35), mise sur la génétique Nucleus pour façonner son cheptel de 400 truies. L’autonomie autour de la mise bas devrait encore se renforcer compte tenu des orientations de sélection.[caption id=”attachment_20365″ align=”aligncenter” width=”600″] Les cochettes Carlyne dans la 2e quarantaine. L’alimentation des truies est programmée en fonction de la prise d’épaisseur de lard dorsal en sortie de maternité (pas d’autres mesures en cours de gestation).[/caption]« Je veux de belles truies, avec de bons aplombs, une bonne production laitière et des mises bas faciles » sourit Éric Rollais, l’un des trois associés du Gaec, conscient de partager ce souhait avec une grande majorité d’éleveurs. S’il était satisfait de la qualité des animaux livrés par l’organisme de sélection, il émettait quelques réserves sur la facilité de mise bas de la Carlyne, une cochette Large White-Landrace, qui peuple son élevage depuis plusieurs années. « Je reconnais que depuis un à deux ans, les efforts de sélection dans ce domaine ont porté leurs fruits. J’interviens de moins en moins avant et après la mise bas ».La programmation des parturitions a été différée d’une journée. « Aujourd’hui, je ne « planate » qu’un tiers des cochettes et quelques truies pour ne pas avoir à soigner des porcelets le vendredi après-midi ». – Le sevrage est effectué en 3 fois pour avoir des venues en chaleur groupées : les primipares le mercredi matin, la majorité des truies le mercredi après-midi et les plus vieilles, le jeudi matin – La diminution de l’agressivité, l’abondance de la production laitière et le nombre de tétines ont permis d’atteindre des objectifs raisonnables de prolificité, sans passer trop de temps en maternité.Les résultats de l’année 2016 sont de 14,75 nés vivants et de 12,37 sevrés par portée. « L’objectif est de conserver 13 porcelets sous les mères dans…
Une truie plus autonome à la mise bas