aviculture-jeremy-fillon - Illustration Aviculture : Jérémy Fillon s’installe à Lanouée, hors cadre familial

Aviculture : Jérémy Fillon s’installe à Lanouée, hors cadre familial

Après quelques années de salariat, Jérémy Fillon s’est installé à Lanouée, en aviculture. Il a repris et regroupé deux exploitations en 2013.

En 2014, 79 jeunes seulement se sont installés avec les aides, dans le Morbihan. Au total, en y incluant les installations non aidées, on dénombre un peu plus d’une centaine d’installations. Un chiffre à la baisse, qui traduit, selon Frédéric Daniel, président des JA 56, le manque de confiance des jeunes : « Ils ont peu de visibilité dans l’avenir. Les marchés évoluent ; la volatilité des prix est de plus en plus importante et les candidats à l’installation hésitent à prendre des risques » Les installations en production hors-sol se font encore plus rares (voir encadré). « Il y a quand même de bonnes installations, notamment quand les cédants affichent la volonté de transmettre leur exploitation dans de bonnes conditions. Celle de Jérémy en est un exemple ». Le jeune aviculteur, originaire d’Eure-et-Loir, a repris deux ateliers de production. Le premier, de deux poulaillers de 1 000 m2 et le second de 1 000 m2, avec 30 hectares de terres.

Aucune installation en porc en 2014

  • 79 installations aidées en Morbihan
  • 35 % en lait
  • 0 en porc
  • 23 % en bio
  • 37 % hors cadre familial
  • 23 % par des femmes
  • 27 % ont un BTS agricole au minimum
  • Montant moyen des reprises (région) : 500 000 € en lait, 600 000 € en hors-sol

Au total, il produit désormais des dindes et des poulets dans 3 000 m2 de bâtiments. Sur les terres, il produit des pommes de terre, des légumes industrie et des céréales. « J’étais salarié dans un élevage de Lanouée et j’ai appris que les deux fermes se libéraient », raconte-t-il. Les poulaillers de 1989, 1991 et 1997, régulièrement entretenus, sont encore performants. « C’est l’une des clés de réussite des installations », reprend Frédéric Daniel. « Les jeunes doivent reprendre des structures en bon état, dans lesquelles ils sont susceptibles d’obtenir de bons résultats techniques dès le démarrage ». Avis aux nombreux agriculteurs qui céderont leurs fermes dans les dix ans à venir…


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