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La plantation des choux s’automatise

Avec un bon débit de chantier et un besoin moindre en main d’œuvre, la planteuse automatique va séduire les producteurs de choux-fleurs.

« Savez-vous planter des choux ? » Si vous ne le savez plus, la planteuse automatique le fera pour vous. « Actuellement vendue à 150 exemplaires dans le monde, cette planteuse automatique de légumes séduit particulièrement les producteurs des pays ou le coût de la main d’œuvre est élevé », introduit Christian Rossi, démonstrateur pour le constructeur italien Ferrari. Le modèle Futura en 2 rangs a été présenté lors de la journée Innov’Action du 13 juin qui s’est déroulée à Cléder (29). Un des avantages de cette machine est qu’il suffit d’une seule personne pour l’alimenter en plaques de plants qu’elle soit en version 2, 4 ou 6 rangs.

Des capteurs détectent les plants manquants

La planteuse fabriquée depuis l’année 2000 par Ferrari, dispose les plants automatiquement dans les godets. « Ce modèle est équipé de 2 robots de plantation pour 2 rangs, mais elle existe aussi en 2 robots pour 4 rangs. On dispose 2 plateaux dans chaque robot, ce qui permet d’en avoir toujours un en stock. Lorsqu’un plateau est vide la machine l’achemine vers un endroit où ils sont empilés et met le deuxième en place, il n’y a donc pas d’arrêt d’approvisionnement en plants », précise Christian Rossi. La Futura, pour chaque élément, est dotée d’un système qui extrait automatiquement tous les plants du même rang. Les choux sont ensuite pris par des pinces qui alimentent les godets avant la plantation. « La planteuse détecte les éventuels manques de plants dans la plaque grâce à des capteurs infrarouges. Si un godet est vide, il va tourner plus vite pour éviter les manques dans le champ. »

Un rendement de 16 000 plants / heure

Ce modèle a un rendement maximum de 16 000 plants / heure, c’est-à-dire 8 000 plants / heure / rang. Mais c’est un débit maxi, il faut déduire le temps passé pour les manœuvres en bout de parcelle, le chargement des plants et les éventuels réglages en cours de chantier. « La vitesse de travail est en moyenne de 2,5 km/h », indique le représentant de la marque. Les producteurs bretons plantent manuellement, il n’y a donc pas encore de planteuse automatique dans notre région. Les 75 000 € à débourser pour acquérir la machine y sont peut-être aussi pour quelque chose. Mais les multiples commentaires positifs des légumiers présents lors de la démonstration  ne laisse aucun doute sur le fait que l’on verra la planteuse dans les champs l’été prochain. « Suite à la journée, nous avons fait des propositions pour ce modèle de planteuse en 2 rangs avec un équipement de guidage GPS dans les Côtes d’Armor. Le principe a séduit les producteurs. Ils ont été marqués par le débit de chantier assuré avec un minimum de main d’œuvre. Il suffit de 2 personnes pour planter », livre le commercial de la SAS Le Saout à Cléder (29), le revendeur de la marque Ferrari. Nicolas Goualan


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