Pour y parvenir, le service nutrition a choisi de faire voyager les 220 éleveurs présents, en invitant un intervenant extérieur, Dionigi Degrandis, nutritionniste et coach en élevage pour la société italienne Deatech. Cette démarche s’inscrit dans la force de la coopérative pour fournir aux éleveurs des perspectives nouvelles et des outils concrets pour optimiser leurs performances. Dionigi Degrandis, nutritionniste et directeur de Deatech en Italie, explique comment il accompagne plus de 50 élevages à plus
de 48 kg/VL/J en Italie. Le but de ces réunions est de « sortir de sa ferme et cette année nous quittons également nos habitudes françaises pour découvrir le fonctionnement à l’étranger » précise Jean-Marc Pichon, éleveur à Beuzec-Cap-Sizun (29). Priorité à la performance et à l’investissement rentable L’intervention de Dionigi Degrandis a été une véritable plongée dans la méthodologie italienne de gestion d’élevage, reposant sur une philosophie d’investissement et un suivi rigoureux. « Ce n’est pas vous qui payez les factures, ce sont vos vaches ». Cette maxime répétée par Dionigi encourage les éleveurs à ne pas hésiter à investir dans la ration si cela se traduit par une meilleure production. Il positionne l’éleveur comme un « manager » qui doit se demander où mettre son argent pour que les vaches en génèrent. Les apprentissages clés du modèle italien L’expertise de Deatech repose sur un travail collaboratif entre technicien et éleveur, étape par étape, en validant l’ensemble des piliers de l’élevage : génisses, taries, rations, reproduction. La reproduction est considérée comme la priorité absolue. L’objectif est d’atteindre une grande longévité des vaches performantes, avec un seuil de référence en Italie de 1 800 jours de vie en moyenne et une production de 14 L de lait par jour de vie. Le contexte italien, marqué par un coût élevé du maïs à l’hectare, oblige les éleveurs…

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