« J’ai toujours voulu être agriculteur », indique Axel, « dès que je pouvais, j’allais travailler à la ferme, chez mon oncle et ma tante ». Ses parents ne travaillent pas dans le milieu agricole ; il s’engage, un peu à contrecœur, dans des formations de service à la personne, puis d’aide-soignant. Après une année en maison de retraite, il décide de se réorienter en entreprenant une formation par apprentissage sur une exploitation laitière à Saint-Vincent-sur-Oust. Deux années de bonne entente avec son patron Bernard Méhat, proche de la retraite, l’incitent à aller plus loin. « Il me faisait confiance ; j’ai appris beaucoup pendant cette période d’apprentissage, car il acceptait de déléguer. À la fin de ma formation, il m’a proposé de m’installer. Avant même la création du Gaec (en 2024), il m’avait laissé entreprendre les démarches pour installer un robot de traite. Depuis, on gère l’entreprise à deux, aussi bien au niveau technique qu’au niveau de la gestion ».60 vaches et 150 hectares de SAUAxel loue cette période d’apprentissage : « C’est très important ; sinon, ça ne l’aurait pas fait ». L’exploitation compte aujourd’hui 60 vaches et 150 hectares de SAU. Son associé devrait prendre sa retraite dans trois ans. « Mon frère pourrait éventuellement s’installer pour le remplacer. Il a un profil complémentaire du mien car il souhaite s’occuper des cultures (blé, triticale, maïs, colza, petits pois). J’aimerais bien qu’il puisse, lui aussi, profiter de l’expérience de mon associé s’il s’installe ». Quoi qu’il en soit, le jeune éleveur ne souhaite pas continuer seul. Les hypothèses d’embauche d’un salarié ou de recherche d’un nouvel associé seraient à étudier si son frère prenait une autre orientation.Bernard Laurent…
Deux ans d’apprentissage avant l’installation
En reconversion professionnelle, Axel Daniel a entrepris un BPREA par apprentissage. Il vient de s’installer en Gaec avec son maître de stage.

