Entre 2010 et 2020, le cheptel, sur la communauté de communes, a baissé de 15 % ; la surface de prairies de 12 %. La spécialisation se poursuit, avec la concentration des élevages. « La robotisation (traite en lait) ou la recherche d’autonomie en porc (fabriques d’aliment à la ferme) ont accéléré la diminution de la surface des prairies au profit des cultures. Ces technologies sont parfois source d’endettement important qui exposent les entreprises à la volatilité des prix de vente des productions », indique la sociologue. Les fermes restent de taille moyenne, avec 62 hectares de SAU. « Elles se maintiennent grâce aux organisations collectives, bien ancrées depuis longtemps sur le territoire (Cuma, coopératives, Civam, La Marmite…) ». Le territoire a des atouts importants : un prix du foncier abordable et un dynamisme démographique. « La population augmente sur certaines communes ; les conjoints des jeunes installés peuvent trouver un emploi à l’extérieur ». Profiter des départs en retraite pour fluidifier les échanges de foncier Le bio et le cheval séduisent Deux secteurs progressent : l’élevage équin, grâce à la proximité de Vannes, à l’attrait touristique de la région (massifs forestiers favorables aux randonnées) et aussi à la présence de la Maison familiale rurale de Questembert. L’agriculture biologique est plus développée qu’ailleurs en Bretagne. 20 % des fermes et des surfaces sont en bio contre 10 % dans la région. « Là encore, le positionnement géographique et l’organisation collective sont bénéfiques ». Une représentante d’une association environnementale souligne qu’il reste donc 80 % des surfaces à convertir en bio. Certains agriculteurs lui rappellent que c’est la consommation qui doit tirer la production et que celle-ci est en berne. « Il y a déjà trop de lait bio ». Ils soulignent également que beaucoup d’entreprises du secteur travaillent grâce à…

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