Trois syndicats finistériens, la Confédération paysanne, la Coordination rurale et la FDSEA-JA, ont, dans des communiqués de presse, relayé leur position respective concernant l’épizootie de dermatose nodulaire contagieuse. La FDSEA-JA « réaffirme son choix de la responsabilité et non de la démagogie et exprime sa solidarité totale aux éleveurs qui ont vu leur exploitation frappée par la DNC. Cependant, la solidarité n’autorise pas tout, et surtout, elle ne justifie ni les contre-vérités, ni les manipulations, ni la mise en danger de tout un pays. Retarder un signalement, contourner une interdiction de mouvement ou pénétrer massivement dans un bâtiment infecté, ce n’est pas contester une décision : c’est prendre le risque d’étendre le virus à des dizaines d’exploitations. Nous soutenons et appelons au respect de la stratégie mise en place depuis l’apparition de la DNC, qui implique l’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et une ‘vaccination d’urgence’ de tous les bovins dans la zone concernée ».Des rassemblements à QuimperDe son côté, la Confédération paysanne du Finistère a appelé ses adhérents et sympathisants à se rassembler samedi dernier à Quimper, « en soutien aux éleveurs impactés par la DNC et pour dire stop au massacre ». Au sujet du cas décelé en Ariège, « ce cas est apparu à une centaine de kilomètres de la zone réglementée, c’est la preuve de l’inefficacité de cette politique sanitaire basée sur l’abattage total et une vaccination restreinte. Cas après cas, les mobilisations pour refuser l’abattage total prennent de l’ampleur et permettent ainsi d’instaurer un rapport de force dans cette machine administrative froide et déconnectée des réalités du terrain ».La Coordination rurale du Finistère a elle aussi organisé un rassemblement devant la préfecture de Quimper, samedi dernier, pour « exprimer la colère des éleveurs français face à l’obstination…

---