Le nouveau conseil d’administration de Biobreizh s’est réuni mardi dernier, dans ses locaux de Landivisiau. À la présidence de la structure, Anaïs Larher, agricultrice de Plourin-lès-Morlaix, qui succède à ce poste à Patrick Cabioch. « Tout ce que nos adhérents produisent est vendu. La planification des volumes est un outil qui nous permet d’être au plus juste dans nos ventes », indique la Finistérienne. Pour 2026, le site d’information envers les adhérents et les applications internes seront modernisés, « pour suivre au plus près cette planification et pour être réactif : plus vite nous connaissons les volumes récoltés dans les jours à venir, plus on peut garantir une stabilité dans les prix ». Un modèle qui semble réussir à la coopérative : ses 65 adhérents principalement installés dans le département du Finistère ont produit 16 000 t de légumes, « pour un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros, un record, rendu possible par de bons rendements et des prix stables », précise Ludovic Laurent, directeur. Objectif rémunération Le conseil d’administration épluche « tous les coûts de production, ainsi que les coûts d’investissement. Une base de 2 Smic est introduite pour calculer la rémunération des producteurs et pour définir le prix de vente minimum », énumère le directeur. La marchandise s’écoule via les enseignes Biocoop, ainsi que vers d’autres partenaires. « Nous savons que les volumes peuvent évoluer au fil de la saison suivant le climat, c’est pourquoi une tolérance de 20 % supplémentaire est acceptée, afin que les prix ne chutent pas ». Tout ce qui est produit est vendu À l’avenir, la coopérative 100 % bio « reste ouverte. Avec les nombreux départs à la retraite, nous pensons au renouvellement des générations ». Trois jeunes se sont installés sous la bannière Biobreizh cette année, « c’est un signal positif…

---