Jamais, sans doute, l’époque n’aura été aussi soucieuse de bien-être. Il n’est qu’à voir le nombre d’ouvrages consacrés au développement personnel sur les étagères des librairies pour s’en convaincre… Mais ce bien-être global auquel tout un chacun aspire est fortement conditionné par l’une de ses composantes : le bien-être financier. En vogue depuis déjà plusieurs années dans le monde anglo-saxon où les questions liées à l’argent ne revêtent pas la même dimension taboue, la notion émerge désormais en France, à la faveur d’un contexte économique et social plus tendu.
« C’est une nouvelle approche relationnelle qui s’adresse à l’ensemble des clients du CMB »
Le dernier baromètre de la pauvreté et de la précarité, réalisé à la rentrée par Ipsos pour le compte du Secours populaire français, révèle ainsi qu’un tiers des Français redoute de basculer dans la précarité dans les prochains mois. Une inquiétude due à la peur que leur capacité financière et leur épargne ne soient pas suffisantes pour faire face à un impondérable. La crainte d’une dépense imprévue – la chaudière qui tombe en panne, la réparation de la voiture suite à un accident ou des lunettes à changer – est ainsi douloureusement ressentie par une majorité (59 %) des personnes interrogées. L’enquête souligne, par ailleurs, que chez les jeunes âgés de 18 à 34 ans, une proportion importante rencontre des difficultés financières pour accéder à certains biens. Près d’un jeune sur deux (49 %) reconnaît ainsi être dans l’embarras pour se procurer une alimentation saine et équilibrée. Et le paiement de certains actes médicaux constitue un obstacle pour 44 % d’entre eux…
Une résonance particulière
Face à la montée en puissance des questions liées au bien-être financier, le Crédit Mutuel de Bretagne s’est emparé du sujet. « C’est une préoccupation qui fait écho à notre modèle coopératif et mutualiste, ainsi qu’à notre signature de marque : au plus près de chacun, note Mélissa Bodivit, en charge du dossier au sein de la direction Marketing, data et expérience client. Et puisque nous faisons partie d’un groupe doté du statut d’entreprise à mission, la thématique du bien-être financier revêt évidemment pour nous une résonance particulière ».
Au sein de l’établissement breton, on définit le bien-être financier comme le fait de « se sentir serein dans sa gestion financière au quotidien, tout en étant confiant dans la réalisation de ses projets futurs ». Une formulation simple, co-construite avec les conseillers du réseau bancaire, testée et approuvée auprès d’un échantillon de clients. Sur la base de ce socle, quatre leviers d’action ont été identifiés : la gestion et la maîtrise de son budget au quotidien, l’anticipation des imprévus, l’acquisition de connaissances bancaires et la préparation de projets d’avenir.
Demandez le programme !
C’est dans cette optique que le programme « Mon bien-être financier » a été conçu. Lancé début novembre, ce dernier recense 10 actions concrètes (cf. encadré) permettant à chacun de bien s’entendre avec son argent. « Pour nous, il s’agit d’une nouvelle approche relationnelle qui s’adresse à l’ensemble des clients du Crédit Mutuel de Bretagne, souligne Mélissa Bodivit. Ce n’est pas une question de revenus. L’expérience le démontre, avec un même niveau de ressources, certains se sentent sereins et d’autres moins… Nous sommes convaincus que le bien-être financier est quelque chose qui s’apprend et se cultive. Et les conseillers dans les Caisses locales ont là un rôle essentiel à jouer : ce qui est proposé, c’est une autre manière d’accompagner les clients et d’interagir avec eux, tout en valorisant le conseil ». Voilà une démarche bien-être qui paraît bien née !
Jean-Yves Nicolas
La preuve par 10
« Mon bien-être financier » recense 10 actions concrètes, accessibles à tous, pour reprendre la main sur son budget, ses comptes, son épargne. Dans le détail, le programme intègre ainsi un conseiller dédié pour une relation personnalisée, un budget plus clair via la classification automatique des ressources et des dépenses, un engagement de réponse rapide, des alertes pour inciter à épargner au bon moment et la programmation de versements automatiques pour se construire progressivement une épargne. Il prévoit aussi des alertes en cas de solde bas sur son compte, un droit à l’imprévu, un accompagnement à chaque étape importante de la vie, le soutien en cas de coup dur ainsi que des clés pour apprendre à mieux gérer. Des actions simples mais qui, combinées, peuvent changer la donne. Et permettre de retrouver liberté et sérénité.
La carte de l’éducation financière
D’après une étude*, seul un jeune sur cinq se sent très à l’aise avec les produits financiers. Dans le même temps, près de 80 % des 18-24 ans déclarent souhaiter renforcer leur culture financière. Et pour dispenser cette dernière, ce sont les banques qui sont perçues comme le canal d’information le plus légitime. Une opportunité que le Crédit Mutuel de Bretagne entend mettre à profit.Dans le cadre des engagements relatifs au statut d’entreprise à mission du groupe Arkéa, il s’est ainsi fixé pour objectif d’accompagner, en 2025, la clientèle des jeunes par de la pédagogie. Sur les derniers mois, cela s’est notamment traduit par le relais de la Semaine de l’éducation financière afin de sensibiliser aux risques de fraude et d’arnaque sur les réseaux sociaux. Ainsi que par des messages adressés aux clients ayant des frais bancaires liés à leur découvert pour les inciter à activer les alertes budget mises gratuitement à leur disposition.
*Source : L’éducation financière des Français en 2024, Spak – OpinionWay, mars 2024.

