Robot de traite : produire plus en maîtrisant les coûts

En 2023, alors que la question de la modernisation de la salle de traite se pose, Guénaël et Patrick Le Boulc’h décident d’installer 2 robots Delaval.

Des personnes dans un bureau de salle de traite - Illustration Robot de traite : produire plus en maîtrisant les coûts
Le Gaec Le Boulc'h est accompagné par Terres de l'Ouest et Nutréa pour optimiser sa production laitière.

Le partenariat entre les 2 technico-commerciaux, Pierre Guillotin, technico-commercial de la coopérative Terres de l’Ouest et Guillaume Bureller, spécialiste robot Nutréa, couplé à la rigueur des éleveurs, a permis de remplir l’objectif. En effet, en réadaptant les plans de complémentation au robot, les vaches sont passées de 29 kg à 33 kg de lait, pour une quantité moyenne d’aliment passée de 5 kg à 6 kg par vache et par jour. Le niveau d’auge a été rééquilibré par l’ajout d’un demi-kilo de correcteur azoté, diminué de la même quantité au robot.

Quand confiance et rigueur profitent à la rentabilité d’un élevage laitier

Densifier l’énergie de la ration au robot

L’objectif est de densifier la ration en énergie pour un meilleur équilibre entre la complémentation azotée et énergétique.Il a donc été ajouté 1 kg de Proddi Néo Epi au robot et la correction azotée a été revue à la baisse en adaptant les tables d’alimentation à chaque vache en fonction de son pic de production. Cet aliment de production, fabriqué par Nutréa, est riche en maïs et donc plus concentré en UFL. Un choix gagnant, puisque la production laitière a progressé de 4 kg en moyenne depuis janvier 2025. La marge sur coût alimentaire est ainsi passée de 8,8 €/vache/jour à 10,20 €/vache/jour, soit un gain d’environ 21 000 € pour l’ensemble du troupeau sur 4 mois.

Confort de travail et collaboration tripartite

Le confort des animaux est primordial pour améliorer les performances et maîtriser la qualité du lait. A l’installation des robots, l’aire paillée a été remplacée par des logettes.Des tapis ont été ajoutés en septembre 2024, améliorant également les conditions de travail des éleveurs.

Les conditions de travail des éleveurs se sont aussi améliorées. Pour assurer un suivi optimisé et régulier des performances, Pierre Guillotin pilote le robot, en présentiel ou à distance, avec l’appui de Guillaume Bureller. Une collaboration tripartite avec les éleveurs qui fonctionne grâce à la bonne entente générale et à une confiance mutuelle.

graphique du rapport entre la production laitière et la consommation d'aliment au robot de traite avant et après un nouveau plan de complémentation

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