Avant l’assemblée générale du 20 juin à Saint-Brieuc, les responsables de Cooperl sont revenus sur l’activité et l’actualité de la structure. Dans un contexte de baisse de production en France, le groupe a maintenu ses volumes avec près de 4,4 millions de porcs abattus (4,9 millions produits au total). « La diminution des prix du porc en élevage s’est répercutée sur le chiffre d’affaires de la coopérative qui s’est établi à 2,7 milliards d’euros – contre 2,9 milliards sur 2023 – pour un résultat consolidé de 6,3 millions d’euros. » Et Emmanuel Commault, directeur, de préciser : « Malgré une année 2024 difficile, nous avons gardé une structure financière favorable. » En 2024, les investissements ont rebondi à hauteur de 75,5 millions d’euros (48,5 en 2023) grâce à une capacité d’autofinancement permettant de « rester libres ». Un modèle familial à 500 truies Des solutions en R&D Les dirigeants ont insisté sur les performances extra-financières. Les défis sont nombreux en termes d’environnement et de développement durable, par exemple : amélioration du bien-être animal, démédication, décarbonation, baisse de l’usage des phytosanitaires… Les attentes de la société sont « légitimes » et les solutions « à créer en R&D ». Surtout Bernard Rouxel, président, ne veut pas croire que l’issue est la division par deux du cheptel avancée par certains. « Les gens mangeraient alors de la viande importée et carbonée… », tranche Emmanuel Commault. Les responsables rappellent que les efforts attendus des éleveurs « exigent des investissements de plus en plus lourds » pour intégrer notamment de nouvelles technologies. Et de citer le projet Iris by Cooperl qui s’attèle à proposer « un nouveau concept de ferme pour atteindre l’excellence dont l’excellence environnementale », une alimentation de précision, un bâtiment modulaire, autonome, connecté et sans lisier ou le développement de la…

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