La structuration des filières bio impactée

Légumes bio dans des cagettes - Illustration La structuration des filières bio impactée
« L’Agence Bio est une colonne vertébrale pour 
structurer les filières », souligne les responsables. | © IBB

Interbio Bretagne (qui fédère l’ensemble des acteurs de la filière biologique bretonne) a fêté ses 30 ans lors de son assemblée générale à Lorient le 20 mai, alors que la bio en France soufflait 40 bougies le 22 mai. Bruno Martel, producteur en Ille-et-Vilaine et vice-président de l’Agence Bio rappelle que « la bio traverse une période délicate, avec une baisse annoncée de plus de 60 % du budget de l’Agence bio, impactant directement le Fonds avenir bio ». En Bretagne, « l’engagement des porteurs de projets et la structuration des filières bio restent forts », déclarent les responsables d’IBB. Ils donnent l’exemple de ‘Pain et partage Rennes’ qui entend permettre à des personnes de retrouver le chemin de l’emploi, tout en produisant un pain bio pour la restauration collective. « Le soutien du Fonds avenir bio dépasse le simple appui financier, il reconnaît la pertinence d’un projet structurant », souligne Benjamin Borel, président de la Scic SAS ‘Pain et partage Rennes’. Autre projet en étude : une filière bretonne biologique, équitable et durable, répondant aux enjeux climatiques et alignée avec la loi Égalim, porté par BioBreizh. Le soutien du Fonds avenir bio doit aussi profiter au ‘Ruisseau Coopérative’. Créée en 2021, cette SCIC regroupe 125 sociétaires engagés pour accompagner les transitions sur le pays de Saint-Malo, pour créer une filière d’économie circulaire (installation, circuits courts, lutte contre le gaspillage et compostage)….

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article