La salle de traite en 2 x 20 postes simple équipement a vécu. Depuis plus d’un an, 4 robots sont à l’œuvre au Gaec de Lescoat, à la pointe du Finistère Nord. « Nous avons gagné un mi-temps en astreinte », assurent les deux associés du Gaec. « Depuis la mise en route, nous avons divisé par deux le temps dédié à la traite et à la gestion des animaux. C’est un confort de travail pour nous, sans remettre en cause le pâturage ni faire de concession sur la qualité du lait ». Les 190 vaches en lactation, sont traites 2,7 fois par jour, en moyenne. « Nous apprécions la stalle aérée. Les vaches ont rapidement pris l’habitude. L’auge ajustable permet de s’adapter au mieux aux animaux ; les vaches y sont à l’aise et la stalle reste propre ». Cette année, elles sont sorties, grâce à la porte de tri, de la mi-février à début novembre sur les 36 hectares accessibles. Les associés cherchent encore la meilleure formule pour faire pâturer leurs animaux. À l’avenir, les vaches sortiront peut-être ensemble seulement quelques heures dans la journée pour consommer un maximum de fourrage avant de rentrer à l’étable. Une conduite en deux lots est également envisageable compte tenu de la configuration de l’étable (deux robots de chaque côté du couloir central d’alimentation), avec une sortie plus importante pour le lot le plus avancé en gestation. Quoi qu’il en soit, ils tiennent au pâturage qui, complété par un affouragement en vert pendant l’hiver (colza fourrager), permet, selon eux, d’abaisser le coût alimentaire d’une dizaine d’euros aux mille litres produits, en moyenne sur l’année. « Cette économie permet d’amortir le 4e robot », assurent-ils.Nous avons gagné un mi-temps en astreinte 8 kg de maïs en période de pâturageLa conduite alimentaire est sensiblement…
Quatre robots de traite et maintien du pâturage
Le départ d’un salarié et d’un associé ont conduit Frédéric Goachet et Yohann Gourmelon à revoir leur système de traite, avec l’objectif de réduire le temps d’astreinte tout en conservant le pâturage.