Mardi 3 décembre, à l’appel de la FDSEA et de Jeunes Agriculteurs, près de 250 personnes accompagnées de tracteurs ont mené une action sur la RN12 à hauteur de Noyal. « C’est une poursuite des mobilisations des dernières semaines dans la mesure où les réponses à nos demandes se font attendre », ont expliqué des responsables de JA 22 sur le point de blocage qui a rassemblé beaucoup de jeunes. Si les agriculteurs ont bien conscience que la capacité de l’État à répondre est actuellement très réduite vu le contexte politique, ils veulent montrer qu’ils ne sont « pas prêts de lâcher ». Pour Philippe Cherdel, secrétaire général de la FDSEA, il y a urgence dans les campagnes. « En permanence, des producteurs jettent l’éponge, notamment des jeunes. Ce n’est pas acceptable. La pression supportée est trop grande. Nous réclamons simplification administrative – s’installer par exemple est devenu un vrai parcours du combattant – et reconnaissance pour les efforts que nous consentons pour répondre aux demandes sociétales ou environnementales de plus en plus lourdes alors que nous fournissons un bien commun, une nourriture de qualité pour tous. » Chez Lidl Jeudi 28 novembre, des membres de la FDSEA 22 s’étaient déjà présentés à la plateforme logistique Lidl à Châtelaudren. « Il y a toujours de la viande étrangère promue dans leurs catalogues », soulevait David Labbé de la section volaille de la FRSEA. « Ensuite, alors que nos poulaillers sont vides, le volume de volaille traité en Allemagne a augmenté de 20 % alors que les surfaces de bâtiments n’ont pas évolué : elle importe de la viande d’Ukraine qui ne respecte pas nos normes de production… » Du côté de Lidl, la directrice régionale et les directeurs achats œufs et volaille ont assuré que les abattoirs locaux n’étaient pas…
Les mobilisations se poursuivent
Sur fond de négociations UE - Mercosur en cours, la grogne des agriculteurs s’est manifestée par de nouvelles mobilisations en Côte d’Armor.