Dossier technique

Le Bobcat cure les poulaillers

SARL Daniel Jaffré, à Gourin (56) - Daniel Jaffré achète sa première chargeuse Bobcat en 1986 pour curer les poulaillers de son épouse. Rapidement, il en fait son activité principale et démocratise l’outil en agriculture.

Daniel Jaffré - Illustration Le Bobcat cure les poulaillers
Pour les chantiers de curage, les machines 
sont équipées de godets releveurs. | © Paysan Breton

En 1983, Sylvie Jaffré reprend l’élevage familial de dindes à Gourin. Deux ans plus tard, l’exploitation s’agrandit avec l’achat d’un bâtiment de 2 600 m2. Daniel, le mari de Sylvie, est alors embauché comme salarié. « Ce bâtiment date de 1967 », indique-t-il. « Il n’est pas très haut et il a trois rangées de poteaux. Tout cela ne facilite pas le curage. » En 1986, Daniel Jaffré se rend à la foire agricole de Trégourez avec la volonté d’acheter un petit tracteur sans cabine capable d’évoluer dans le bâtiment. « Je suis finalement tombé sur le stand Bobcat, qui faisait une démonstration de leur modèle 543. La marque n’était pas du tout connue en Bretagne. Je ne la connaissais pas moi-même. » Convaincu par sa petite taille et sa maniabilité, le Morbihannais achète l’engin et devient le premier client français à s’en équiper pour une activité agricole.

chargeuse bobcat curant un poulailler
Pour les chantiers de curage, les machines 
sont équipées de godets releveurs.

Une flotte de 6 chargeuses

« Au début, je ne l’utilisais que pour nos poulaillers », se rappelle Daniel Jaffré. « Mais à l’époque, il y avait beaucoup d’éleveurs de volailles à Gourin et le bouche-à-oreille a bien fait son travail. » Très vite, l’ancien salarié agricole commence à curer les bâtiments de ses voisins les week-ends. « La machine faisait facilement 2 000 heures par an », précise-t-il. En 1991, il s’installe à son compte pour en faire son activité à temps plein.

Il est primordial d’avoir une cabine bien fermée et climatisée

Aujourd’hui, Daniel Jaffré rayonne sur un 80 km autour de sa commune et possède une flotte de 6 chargeuses. « J’en ai une qui fait seulement 90 cm de large, idéale pour les plus petits poulaillers », explique-t-il. « La plus récente a été achetée il y a un an et demi. C’est le tout dernier modèle S76 de chez Bobcat. Elle est plus confortable et plus économique en gasoil. Mes deux machines les plus anciennes n’ont pas loin de 9 000 heures. »

Une panoplie de godets

Pour ses chantiers de curage, Daniel Jaffré équipe ses chargeuses avec des godets releveurs de 2,30 à 2,50 m de large. « Quand le godet est levé à fond, les vérins hydrauliques prennent le relais et permettent de gagner 1,10 m de hauteur. C’est indispensable car tous les clients ont des remorques très hautes. » Une fois le poulailler vide, le godet est remplacé par une balayeuse pour les finitions. Après chaque intervention, les chargeuses sont lavées avec minutie. « La poussière est très corrosive », explique l’entrepreneur. « C’est pourquoi il est primordial d’avoir une cabine bien fermée et climatisée. Sans quoi, on ne peut pas travailler ». Le Morbihannais cure également quelques stabulations, notamment en hiver. Dans ce cas, les engins sont équipés de godets grappin.

Alexis Jamet

bobcat en train de vider son godet dans une remorque
La forme compacte et la maniabilité de l’outil permettent d’évoluer dans tout type de poulailler.

Une activité TP non négligeable

Daniel Jaffré intervient également sur des chantiers de terrassement, qui représentent aujourd’hui le plus gros de son chiffre d’affaires. « J’ai commencé par acheter une mini-pelle dans les années 90. Personne n’en avait à l’époque. J’ai toujours fait ce que les autres ne faisaient pas. » L’entrepreneur possède à l’heure actuelle 4 pelles et 2 chargeurs à chenilles.


Tags :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article