18365.hr - Illustration Des aléas climatiques de plus en plus violents et fréquents
Crédit photo : Shutterstock - s multitudine superabatur

Des aléas climatiques de plus en plus violents et fréquents

Le dérèglement climatique est à l’œuvre et les agriculteurs en sont les premières victimes. Excès d’eau en 2020, gel en 2021, grêle et sécheresse en 2022, épisodes caniculaires en 2023, etc., la fréquence et la violence des aléas peuvent endommager les cultures et impacter les rendements. Grâce à l’assurance récolte, vous pouvez protéger votre exploitation des impacts économiques de ces aléas. Groupama vous explique les intérêts d’être assuré.

Le contexte climatique dégradé a conduit les pouvoirs publics et les organisations professionnelles agricoles, dont Groupama, à faire évoluer les outils de gestion des risques climatiques qui n’arrivaient plus à répondre aux défis de la météo.   

Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, un nouveau dispositif de gestion des risques climatiques est entré en vigueur, articulé autour de la solidarité nationale et de l’assurance récolte.  

Vous assurer afin de mieux vous protéger  

Désormais, la gestion des risques climatiques s’appuie sur la complémentarité entre la responsabilité de chaque agriculteur, l’assurance récolte et la solidarité nationale dans un dispositif à trois niveaux qui permet de gérer :  

  • Les risques de faible intensité, à l’échelle de l’exploitation ; 
  • Les risques d’intensité moyenne, grâce à l’assurance récolte, dont la prime est subventionnée jusqu’à 70 % par l’État ;
  • Les risques dits « catastrophiques » pour lesquels l’indemnisation se fera au titre du Fonds de solidarité nationale, en complément de l’assurance récolte. 

En 2024, en cas d’aléa climatique entraînant des pertes supérieures à 50 %, si vous souscrivez une assurance récolte, la solidarité nationale couvrira vos pertes à hauteur de 90 %. Par contre, si vous faites le choix de ne pas vous assurer, le Fonds de solidarité nationale n’interviendra qu’à hauteur de 40 %. Il est donc important de bien s’assurer pour se protéger des effets du dérèglement climatique. 

Assurez également votre production fourragère 

Après une année 2022 fortement marquée par la sécheresse, l’année 2023 a débuté par un épisode de sécheresse hivernale intense avec 32 jours consécutifs sans pluie entre les mois de janvier et de février. En plus de réduire les rendements de vos cultures, ces épisodes de sécheresse peuvent aussi perturber la productivité de vos prairies, et vous pouvez vous retrouver à devoir acheter de quoi nourrir votre troupeau. L’assurance prairies est là pour vous protéger en cas déficit fourrager important. 

Désormais, les prairies bénéficient du nouveau dispositif de gestion des risques climatiques universel combinant solidarité nationale et assurance. 

Si vous choisissez de ne pas assurer vos prairies, vous devrez désigner un assureur habilité en qualité d’interlocuteur agréé pour être indemnisé en cas de pertes exceptionnelles. Cet assureur vous versera votre indemnité pour le compte de l’État au titre de la solidarité nationale.

Pourquoi assurer ses prairies ?

La réforme de l’assurance récolte met fin au régime des calamités agricoles au 1er janvier 2023, un système jugé peu universel et ne répondant plus au contexte climatique actuel. 

Avec le nouveau dispositif de gestion des risques climatiques, vous pouvez renforcer votre protection et bénéficier de garanties adaptées pour protéger la production d’herbe de vos prairies essentielle à l’alimentation de votre cheptel.

Qui m’indemnise en cas de sinistre exceptionnel ?

En cas de sinistre exceptionnel, vous pouvez percevoir une indemnisation au titre de la solidarité nationale. Elle est versée soit par votre assureur, soit par les Directions départementales des territoires :

  • Si vous avez un contrat Multirisque climatique sur récoltes, votre assureur vous verse votre indemnité même sur vos cultures non assurées ;
  • Si vous n’avez pas de contrat Multirisque climatique sur récoltes, ce sont les Directions départementales des territoires qui vous indemnisent, sauf vos prairies pour lesquelles vous devrez désigner un interlocuteur agréé parmi les assureurs habilités.

Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article