16331.hr - Illustration Toujours plus d’importation de viande de dinde
En cumul sur 12 mois la baisse des abattages de dinde en France est de l’ordre de -21,1 %.

Toujours plus d’importation de viande de dinde

Alors que la production française de dinde va gonfler les stocks en congelé, les importations augmentent. Une situation qui n’est pas très encourageante pour l’avenir de la production.

Le bulletin Interfilières de l’Anvol en date du 31 mai fait un point sur le marché de la dinde. Les mises en place globales s’élèvent à 611 000 dindonneaux par semaine. En cumul sur 3 mois par rapport à 2022, les exportations d’OAC (œufs à couver) sont en baisse de 13 % et les exportations de dindonneaux de 28 %. Le poids moyen à l’abattage se stabilise à 11,91 kg/tête à fin avril alors qu’il était autour de
12,4 kg/tête en mars. 

Conséquence de l’influenza

En cumul sur 12 mois, la baisse des abattages est de l’ordre de -21,1 %, soit près de
67 000 tonnes de vif. « Les fortes baisses constatées ces 6 derniers mois sont la conséquence directe de la crise influenza en Pays de la Loire, incluant les abattages préventifs », précise l’Anvol. 

Les baisses de mises en place et d’abattage, associées à la situation influenza, ont eu un impact direct sur les niveaux de stocks congelés. Pour autant, ceux-ci sont en nette croissance ces 3 derniers mois et se rapprochent de leur niveau d’avant crise. 

Si la production française est congelée, il est aisé de déduire que la viande vient actuellement en grande quantité de l’étranger. Sur les 3 premiers mois de l’année 2023, les importations de viande de dinde s’élèvent à 11  136 tonnes soit + 1 041 tonnes à date par rapport à 2022 avec une valeur moyenne de 4 965 €/tonne (+1 354 € à date par rapport à 2022). 

Sur cette période, la France a exporté 8 218 tonnes de dinde soit -3 586 tonnes à date par rapport à 2022, avec une valeur moyenne de 3  104 € la tonne (+332 € à date par rapport à 2022).


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