16559.hr - Illustration Nouvelle équipe à la Conf’ Bretagne
Julien Tallec, Julien Hamon, Lucie Rigal, Soizic Le Bot et Raphaël Cotty.

Nouvelle équipe à la Conf’ Bretagne

Sur une ferme de Laurenan (22), les membres du bureau renouvelé de la Confédération Paysanne Bretagne ont détaillé leurs axes de travail pour leurs premiers mois de mandat.

« Rajeunissement, diversification des productions et féminisation » marquent le renouvellement du bureau de la Confédération Paysanne Bretagne. Lundi 26 juin, rendez-vous était donné à Laurenan (22) pour une présentation des nouveaux responsables. Soazig Le Bot, installée à Guéhenno (56) en élevage, maraîchage et vente directe, et Julien Tallec, éleveur de vaches allaitantes à Brennilis (29), ont ainsi été désignés coporte-paroles. Raphaël Cotty, producteur de lait à Plouigneau (29) développant du camping à la ferme, et Julien Hamon, paysan boulanger à Sarzeau (56), se partagent la fonction de secrétaire général. Thomas Madec, éleveur de poulettes à Lanrodec (22), est trésorier. Lucie Rigal, maraîchère et éleveuse de poules pondeuses à Vezin-le-Coquet (35), complète le bureau. 

Des campagnes vivantes et accueillantes

Parmi leurs priorités syndicales « pour des campagnes vivantes », le maintien « de paysans et donc d’emplois nombreux » s’appuyant sur une politique d’installation-transmission favorisant l’accueil de toute la diversité des projets. « Cela passe aussi par des prix rémunérateurs, la relocalisation de la valeur ajoutée sur les fermes et des soutiens publics en cohérence avec les discours politiques… », explique Soazig Le Bot, pointant la faiblesse des dispositifs actuels d’aide aux producteurs bio.

Les syndicalistes, tous engagés en agriculture biologique, comptent mettre leur mandat au service des enjeux environnementaux : « Préserver le foncier agricole contre l’artificialisation et le répartir équitablement en faveur de fermes à taille humaine. Porter des systèmes de production sobres en eau, bien commun, et des pratiques agricoles vertueuses pour reconquérir sa qualité. Réduire l’émission des GES d’origine agricole et développer l’autonomie et la sobriété énergétiques des fermes. »  


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