15341.hr - Illustration L’épizootie semble sous contrôle
Depuis le 2 mars il n’y a pas eu de nouveau cas d’Influenza sur la zone de Saint-Connan.

L’épizootie semble sous contrôle

Après une flambée des cas d’Influenza aviaire sur le secteur de Saint-Connan dans les Côtes d’Armor avec 20 élevages touchés en 3 semaines, la situation semble être contrôlée avec le dernier cas datant du 2 mars.

En 2023, le département des Côtes d’Armor dénombre 22  foyers Influenza aviaire en élevage dont 20 dans la zone de Saint-Connan. « Après la flambée épizootique entre le 6 et le 25 février qui a touché majoritairement les communes de Saint-Connan, Saint-Gilles-Pligeaux et Saint-Pever, le dernier foyer déclaré et dépeuplé sur Saint-Connan date du 2 mars. Cela fait donc plus de 20 jours qu’il n’y a pas eu de nouveau cas », indique Félix Mahé, expert avicole au GDS Bretagne. Au total ont été touchés : 11 élevages de pondeuses, 4 de poulettes, 2 en volailles de chair (dinde et pintade) et 3 en reproducteurs (dinde, poulet et canard).

Difficile de respecter le délai de 30 jours pour le nettoyage

Il semble encore difficile d’annoncer une date de levée des zones de surveillance et réglementées. Les visites des basses-cours (réalisées par la DDPP) et celles des élevages par les vétérinaires sont en cours. Les représentants des services de l’administration et des entreprises de la filière ont récemment expliqué que « le lavage des bâtiments de pondeuses pose plusieurs difficultés en raison de leur taille et de la complexité de réalisation de ce type de chantier dans les plus grands poulaillers de la zone. Il faut d’abord trouver des opérateurs capables de
réaliser le chantier et effectuer le nettoyage dans un délai d’un mois maximum après dépeuplement. » Des conditions qui ne semblent pas être réunies pour l’instant sur certains élevages pour pouvoir respecter ce délai de 30 jours. « D’autres solutions sont évoquées comme l’utilisation dans ces grands bâtiments d’une méthode de décontamination utilisée aux Pays-Bas et testée dans un élevage de pondeuses des Deux-Sèvres. » L’autre difficulté est la neutralisation des effluents que sont les fientes dans le cas de pondeuses pour lesquelles la durée imposée pour l’inactivation du virus est de 60 jours si absence de recours à un autre traitement plus rapide.


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