« La notion de ressource humaine doit se développer dans les exploitations »

 - Illustration « La notion de ressource humaine doit se développer dans les exploitations »
De g. à dr. : Sylvie Le Clec’h Ropers, directrice du Sdaec - Terralliance et Véronique Fouray, directrice Ressources humaines.

La fidélisation de la main-d’œuvre passe par le salaire, les conditions de travail et la relation au travail. Regard croisé avec Véronique Fouray, directrice Ressources humaines, et Sylvie Le Clec’h Ropers, directrice du Sdaec – Terralliance. Vous alliez la fidélisation de la main-d’œuvre et l’attractivité des métiers agricoles. Pourquoi ? Sylvie Le Clec’h Ropers : L’attractivité des métiers est l’affaire de tous et un enjeu stratégique pour l’agriculteur. La partie se gagnera en alignant les points de progrès que chaque acteur peut engager. En ce qui concerne les salariés, cela sous-entend la montée en compétences via la formation, le savoir-être au travail. Les exploitants quant à eux doivent professionnaliser l’accueil de la main-d’œuvre, un point d’autant plus important que le profil des candidats change, ne venant plus du monde agricole. Plus d’évidences, d’us et coutume… Le codage est différent. Les points communs se restreignent d’année en année. Il faut donc apprendre à transmettre le savoir-faire, prendre le temps de partager sa vision, ses attentes. Et accepter que la manière de faire soit différente, du moment que l’on arrive au résultat souhaité. Véronique Fouray : Aujourd’hui, il n’y a plus de généralités. chaque exploitation est à approcher de manière unique, singulière, particulière ; le public change : on a encore des profils agricoles et de plus en plus de personnes nommées Nima (Non issues du milieu agricole)… Outre le salaire, l’attractivité des métiers passe aussi par l’attractivité de l’environnement de travail proposé, tant technique que humain. Une mauvaise expérience d’un salarié peut altérer sa forte motivation pour notre secteur d’activité. Et c’est cette épreuve mal vécue qui s’ébruitera beaucoup plus vite que les bonnes expériences sur le terrain, et qui pourrait nuire collectivement au travail effectué sur l’attractivité et la fidélisation autour des métiers agricoles. Quand on s’installe comme exploitant, on choisit son statut de chef…

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