Depuis l’introduction de la Charolaise sur l’élevage en 1989, la famille Aillerie affûte les facilités de vêlage et de naissance de son troupeau. Aujourd’hui, les éleveurs s’orientent aussi vers de la finesse d’os, de la mixité viande ou encore du « sans cornes ». Le Gaec Aillerie compte parmi les participants récurrents aux concours de la race charolaise, se déplaçant souvent à Béré, Chemillé, Bressuire, Tech’Élevage à la Roche/Yon ou encore au Sommet de l’élevage. En 2020, les producteurs ont même participé pour la 1re fois au concours du Salon de l’agriculture à Paris avec Odéon, un mâle en copropriété avec 2 autres élevages qui est arrivé en tête de sa section. Parfois, la famille Aillerie fait aussi le déplacement au Space. Ce sera le cas cette année où elle sera en lice avec Safir, un jeune taureau de 18 mois mixte élevage / viande. « Nous l’avons acheté au Gaec Chezeau dans la Creuse quand il avait 6 mois. Le veau nous plaisait, ses parents aussi. De plus, son génotypage montrait une bonne indexation avec une ossature fine », indique Pierre Aillerie associé en Gaec avec son frère Julien. « Les concours offrent l’occasion de se comparer, sont une vitrine pour l’élevage », souligne-t-il, ajoutant : « Mais c’est davantage un plaisir que du travail. » Naisseur de Paquebot, un mâle au catalogue Les premières Charolaises sont arrivées en 1989 sur la ferme tenue alors par André, le père de Pierre et Julien, remplaçant progressivement les Maine-Anjou. « La Charolaise permet une bonne valorisation des fourrages grossiers. » L’élevage a adhéré au herd-book de la race à partir de 1994 et fait partie du schéma de sélection Charolais Univers depuis une quinzaine d’années comptant 7 à 8 mères à taureaux par an. « Un veau de l’élevage, Paquebot, est actuellement au catalogue de la gamme Avenir. Un autre taureau…
Plusieurs « modèles » génétiques travaillés