11781.hr - Illustration « J’utilise les pains de coco pour mes tomates depuis 1998 »
Loïc Conan examine ses tomates avec Jérôme Meleard, technicien Hortalis.

« J’utilise les pains de coco pour mes tomates depuis 1998 »

Sur ses 21 000 m2 de culture de tomates, Loïc Conan utilise des substrats Biogrow Duo à base de fibres de coco. Des produits naturels, recyclables et surtout adaptés à sa situation hydrique.

Quand Loïc Conan, producteur de tomates, s’installe en 1998 sur l’EARL de l’Europe, il doit faire face à un problème de disponibilité en eau. « Mon exploitation se trouve sur un versant pauvre en eau. Nous avons foré partout, sans résultats satisfaisants. Notre forage est situé à 1,5 km », confie-t-il. Pour consommer moins d’eau, il adopte donc les substrats Biogrow, composés à 100 % de fibres et de chips de coco.

[caption id=”attachment_64882″ align=”aligncenter” width=”720″]11782.hr Chaque année, Loïc Conan utilise environ 15 000 pains de coco Biogrow.[/caption]

Absorption et rétention d’eau

« Le pain de coco a une grande capacité d’absorption et de rétention. On dirait que le substrat est sec, mais dès qu’on le presse entre les doigts, une goutte en sort », témoigne le maraîcher en joignant le geste à la parole. « Le pain est livré déshydraté. Quand il est réhydraté, il gonfle et passe ainsi de 3 à 12 cm d’épaisseur. Avec le poids de la plante, l’épaisseur du pain de coco varie mais il ne se tasse jamais. Le but, c’est d’avoir un substrat qui ‘se réoxygénise’ en permanence. »

Une seconde vie pour les pains de coco

Loïc Conan gère 21 000 m2 répartis sur deux serres. Chaque année, il utilise environ 15 000 pains de coco. Cette consommation l’amène à noter un autre avantage : « Le coût du recyclage est nul, ce qui n’est pas le cas pour la laine de roche. Les substrats retrouvent une seconde vie : quand nous avons fini la saison, ils sont réutilisés par notre voisin éleveur. Mélangés à la paille, ils permettent de garder la litière sèche pour les vaches, et d’offrir un sol plus souple. Puis ils retournent au sol avec l’épandage. » Quant aux poches en plastique contenant la matière organique à base de coco, elles sont recyclées. Le produit convient parfaitement à la production du maraîcher : « J’utilise les pains de coco depuis mon installation en 1998. Et je ne compte pas arrêter ! Je ne vois aucun inconvénient à leur utilisation. Il faut juste rappeler qu’il s’agit de matière organique, donc les sels minéraux vont se fixer plus rapidement que sur de la laine de roche. Il faut drainer un peu plus et bien tenir ses arrosages ». Le producteur, adhérent des Maraîchers d’Armor, cultive sans pesticides. « Ce produit organique naturel peut aussi être un atout pour l’image de l’exploitation », considère-t-il.

[caption id=”attachment_64880″ align=”aligncenter” width=”720″]11783.hr Le pain de coco Biogrow permet une bonne aération racinaire.[/caption]

Pas de sous-traitants

Jérôme Meleard, technicien Hortalis, explique : « L’entreprise Biogrow possède sa propre usine, ses propres laboratoires et R&D. Il n’y a pas de sous-traitants, c’est ce qui le différencie de ses concurrents ». Bien que le produit vienne du Sri Lanka, Loïc Conan n’a jamais eu de soucis d’approvisionnement. « Nous anticipons au maximum les commandes car la livraison par bateau prend deux mois. Nous passons les commandes dès maintenant pour recevoir les produits en septembre. » Un délai largement suffisant pour s’adapter aux dates de plantation qui s‘échelonnent du début de l’automne au début du printemps.

Vos contacts Hortalis


• Jérôme Meleard (22) : 06 08 70 97 56,
• Jean Troadec (22) : 06 73 97 09 95,
• Joseph Quéméneur (29) : 06 60 69 03 26,
• Dominique Le Bris (29) : 06 63 34 49 21,
• Céline Menez (29) : 06 30 98 60 48,
• Christophe Éon (35) : 06 63 37 18 23.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article