Gestion de la rouille jaune

Depuis le début de la montaison, la rouille jaune est signalée sur céréales dans plusieurs secteurs en Bretagne en particulier sur la côte nord Bretagne. Sa gestion doit tenir compte de la sensibilité variétale. Sans maîtrise correcte, l’enjeu de la nuisibilité peut atteindre 20 à 60 q/ha les années à forte pression. Les modèles épidémiologiques prédisent un risque modéré et plus important qu’en 2021.

Quand intervenir ?

La génétique est le premier levier de gestion de la maladie. Au-delà d’une note >= 7, les variétés sont considérées comme assez résistantes à résistantes et ne nécessitent pas d’intervention avant 2N. Après ce
stade, intervenir dès l’apparition de la maladie. Pour les variétés sensibles (note <=6) : au stade épi 1 cm, intervenir uniquement en présence de foyers actifs de rouille jaune (pustules pulvérulentes). Au stade 1 nœud : traiter dès l’apparition des premières pustules dans la parcelle.

Restez vigilant aux contournements

La mise en place de la résistance variétale est différente d’une variété à l’autre avec des contournements possibles de la rouille jaune. L’évolution des populations de rouille jaune peut amener de nouvelles virulences et contournement de résistances comme cela a pu être le cas en 2011 avec l’arrivée des racesWarrior (Warrior 1 et Warrior (-)).


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