10632.hr - Illustration Un bâtiment neuf où la liberté prime
Théo, Enzo Litalien avec leurs parents Stéphane Litalien et Géraldine Fontaine accompagnés de Jean-Christophe Morel, conseiller construction/innovation chez Evel’Up.

Un bâtiment neuf où la liberté prime

Avec une partie verraterie-gestante qui était à rénover et la nécessité d’investir dans une nouvelle maternité, Géraldine Fontaine et Stéphane Litalien ont décidé de tout regrouper dans un bâtiment neuf.

« Partir sur la construction d’un bâtiment neuf pour y installer les maternités liberté et la verraterie-gestante nous permettait d’améliorer nos conditions de travail en limitant les manipulations d’animaux », témoignent Géraldine Fontaine et Stéphane Litalien lors d’une porte ouverte organisée par leur groupement Evel’Up sur l’élevage de 240 truies situé à Sévignac. Le couple n’employant pas de salarié, l’objectif était que Géraldine puisse être autonome au maximum puisque Stéphane s’occupe des cultures et de l’engraissement sur un autre site situé à quelques kilomètres.

[caption id=”attachment_60899″ align=”aligncenter” width=”720″]10633.hr Les 2 salles de maternités liberté ont une capacité de 20 places chacune.[/caption]

2 salles de 20 places de maternité

Les éleveurs ont opté pour 2 salles de maternités liberté de 20 places chacune plutôt qu’une seule de 40. « Nous avons une conduite en 5 bandes avec un sevrage à 21 jours. Le bâtiment est évolutif ce qui nous offre la possibilité de changer de conduite si nous le souhaitons ou si de nouvelles attentes sociétales apparaissent », explique l’agricultrice. Après plusieurs visites d’élevages ce sont les cases maternités liberté de type Funki de la marque Aco qui ont convaincu les éleveurs costarmoricains. Les cases font 2,7 m sur 2,55 m. L’objectif est la liberté au maximum pour les truies. Elles rentrent en maternité le jeudi ; le lundi elles sont bloquées pour être débloquées une semaine plus tard après la mise bas. Les cases sont accessibles à partir d’un couloir avant et d’un couloir central. « L’idée est de rentrer le moins possible dans les cases. Le couloir avant permet d’accéder facilement à l’alimentation et à l’abreuvement sans avoir à rentrer. Par le couloir central, nous pouvons intervenir dans les nids », observe Stéphane Litalien.

[caption id=”attachment_60900″ align=”aligncenter” width=”720″]10634.hr Un treuil permet de descendre les lampes chauffantes régulées dans chaque case.[/caption]

Un investissement de 7 300 €/place

Une chaudière gaz couplée à un réseau d’eau chaude assure les besoins en chauffage des salles d’élevage. « Nous avons choisi ce mode de chauffage par eau chaude qui offre la possibilité de changer d’énergie plus tard si le coût du gaz grimpe trop fortement. » Les niches des porcelets sont équipées de plaques chauffées grâce à l’eau chaude. Une lampe chauffante régulée est descendue dans chaque case à l’aide d’un treuil. Cela permet d’avoir un point de chauffe dans chaque case au moment de la mise bas en attendant que les porcelets rejoignent le nid chauffé à 30 °C. Une température qui descendra progressivement jusqu’à atteindre 27 °C. « Le coût de la place de maternité comprenant le bâtiment, l’équipement d’élevage, les sols… (hors chauffage) est de 7 300 €. »

Des truies en totale liberté

La partie verraterie-gestante est très lumineuse. Cette grande salle d’élevage est composée de : 5 cases de 40 places pour les différents lots de truies, 2 cases de 8 places pour les cochettes, 2 cases de 9 places pour les cochettes en sortie de quarantaine, 1 case verraterie et 1 case infirmerie. Les truies n’y sont bloquées que pour l’insémination, le reste du temps elles évoluent en liberté dans leur case.


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