Une ration maïs épi – maïs ensilage efficace

intérieur - Illustration Une ration maïs épi – maïs ensilage efficace
« Mon objectif est d’obtenir des carcasses de 480 kg minimum en classement U », souligne Gaëtan Année.

A la Chapelle-Bouëxic (35), le calme règne dans les bâtiments d’engraissement où sont élevés les taurillons de Gaëtan Année. Avec des équipements fonctionnels et une ration bien calée, l’éleveur recherche la simplicité de conduite. Sur deux sites de production, l’EARL Année va prochainement totaliser 420 places d’engraissement de jeunes bovins (JB). Sur sa SAU de 195 ha, Gaëtan Année cultive 80 ha de maïs, 60 ha de blé, 40 ha d’orge et 15 ha de prairies. L’agriculteur est épaulé par un salarié 20 à 25 heures par mois (pour les pesées et le nettoyage) et de l’aide familiale, mais la charge de travail reste importante sur l’exploitation. Conseillé par un nutritionniste indépendant, Benoît Réalland, il recherche la simplicité pour la ration des JB, basée sur le maïs. 100 % de variétés maïs typées grain Actuellement, elle est constituée au quotidien de 4,5 kg de maïs épi (à 69 % MS), 12 kg de maïs ensilage (à 35 % MS), 1,4 kg de tourteau de soja 48, 200 g de paille, 200 g de foin, 100 g de carbonate de calcium, 25 g d’urée et 70 g de sel. « Selon les années et les cultures implantées, le maïs épi peut être remplacé par des céréales, de l’orge aplatie principalement », précise Gaëtan Année. « En maïs, j’utilise des variétés typées grain. L’ensilage est plutôt coupé haut. Le maïs épi est conservé en silo. » Au bol mélangeur, la ration est distribuée en 1,5 heure le matin et repoussée le soir au quad avec lame. Majoritairement de race limousine, les broutards arrivent âgés de 7 – 8 mois, affichant un poids de 300 à 350 kg, souvent en lots de 50 animaux. Des précautions sanitaires sont prises par l’éleveur pour mettre toutes les chances de son côté. « Durant la saison hivernale, les broutards reçoivent une vaccination intranasale contre les maladies respiratoires dès le centre d’allotement de Pierre-Franck Delaunay, le commerçant chez qui je…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article