Un risque de dégâts de ravageurs plus important ?

Concernant le taupin, indépendamment de la date de semis, il faut protéger en priorité les parcelles où des dégâts ont été observés les années précédentes et les précédents à risque (type prairies). L’activité des larves devient importante, en règle générale, quand le sol se réchauffe. On constate alors les premiers dégâts dans les parcelles infestées et non protégées. Une date de semis précoce ne serait donc pas plus exposée, car les plantes plus développées sont plus difficiles à détruire.

Concernant les autres ravageurs de début de cycle (mouche des semis, mouche oscinie ou géomyze), les semis précoces peuvent être plus exposés, notamment en raison de la durée plus longue de la levée et plus généralement de la phase d’installation de la culture. Mais on ne peut conclure à un risque systématiquement plus élevé. Pour ces ravageurs, la palette de solutions de protection est moindre que sur taupin. Les premiers semis seront par ailleurs plus exposés aux dégâts d’oiseaux ou de sangliers, si les parcelles sont isolées dans un secteur donné. Des expérimentations sont en cours, pour évaluer des solutions de lutte, mais à ce jour, aucun produit testé, répulsif ou autre solution d’effarouchement n’a donné de résultat satisfaisant.


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