« Laissez-leur le temps d’apprendre »

Dd7168.hr - Illustration « Laissez-leur le temps d’apprendre »
Claude Fillâtre, responsable à la Ville Davy à Quessoy (22).

Pour Claude Fillâtre, responsable du pôle apprentissage à la Ville Davy, le CS Conduite de l’élevage porcin est une « formation-phare ». Mais la tension sur la main-d’œuvre dans les ateliers en complique le recrutement.  Le CS Conduite de l’élevage porcin s’appuie sur un contrat d’apprentissage de 12 mois liant l’étudiant à un élevage accueillant. « Pour y accéder, il faut un Bac agricole. Les candidats sont majoritairement issus de Bac Pro, mais des titulaires de BTSA y entrent également pour renforcer leurs connaissances et leur expérience en ayant le projet de prendre des responsabilités en élevage voire de s’installer à moyen terme », explique Claude Fillâtre, responsable du pôle apprentissage et formation continue à la Ville Davy à Quessoy (22). Étudiants prospects embauchés avant la rentrée Au total, 12 semaines sont passées dans les murs du lycée. Le programme est organisé à la semaine, par bloc de compétences. En plus d’une étude approfondie des aspects pratiques de la production porcine, les formateurs abordent aussi quelques notions de gestion. « Cette formation doit coller au contexte dans lequel nous évoluons. Il est important que les jeunes connaissent bien l’environnement de l’élevage. » Régulièrement, des intervenants de structures professionnelles sont ainsi sollicités autour d’une thématique : « Journée conduite en bande avec Evel’Up, préparation des cochettes et réussite de la reproduction avec Eureden, bien être en élevage avec la Cooperl, leviers techniques au service des performances avec Le Gouessant, évolution de la filière et des systèmes de production avec l’Ifip… » En 2019-2020, pour la dernière édition à Quintenic, le CS Porc accueillait 20 jeunes. La première promotion à Quessoy ne rassemble que cinq apprenties. « Il y a un véritable enjeu de recrutement. » Cependant celui-ci n’est pas seulement dû à un problème d’attractivité du métier. « Au printemps, nous avions de sérieux contacts avec des jeunes motivés. Mais à la rentrée,…

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