Img 1154 - Illustration Un bâtiment en kit pour la santé des veaux
Le bâtiment comporte 21 cases individuelles et 2 cases collectives.

Un bâtiment en kit pour la santé des veaux

Les associés du Gaec de Cantomheuc ont réalisé en autoconstruction un bâtiment en kit pour accueillir les veaux. Un bâtiment économique et adapté pour le confort des animaux et des éleveurs.

Le Gaec de Cantomheuc, à Loyat dans le Morbihan, a construit une nurserie pour l’élevage des génisses afin de limiter les risques sanitaires lors de la croissance des jeunes animaux. « Nous voulions créer un bâtiment bien séparé de la stabulation existante », souligne Bruno Tanguy, responsable de l’atelier lait au Gaec. Sébastien, en charge de l’atelier veaux de boucherie, Laurent, responsable des cultures, et Bruno visitent des bâtiments pendant 2 ans, accompagnés par Fabrice Bernard, technicien Cultivert. « Leur souhait de séparer la nurserie du bâtiment des laitières est tout à fait cohérent, c’est même essentiel sur le plan sanitaire  », souligne Fabrice Bernard. Le choix d’un bâtiment fermé apporte du confort aux animaux mais aussi aux éleveurs qui sont abrités lors des soins.

[caption id=”attachment_48142″ align=”aligncenter” width=”720″]Img 1202 Les associés du Gaec de Cantomheuc ont fait confiance à Fabrice Bernard de Cultivert pour les conseiller dans la construction et l’aménagement de la nurserie.[/caption]

Un kit adapté aux besoins

Les plans du bâtiment sont réalisés par Ronan Castrec, concepteur Eureden. « Le concept du kit est né il y a maintenant 5 ans. Ce n’est pas du sur-mesure car nous travaillons avec une base de travée de 6 m, mais nous pouvons tout de même faire des ajustements et répondre aux besoins des éleveurs dans un tarif abordable », informe le technicien Cultivert. Le bâtiment du Gaec revient ainsi à moins de 1 000 € la place. Un coût optimisé puisque les associés, bricoleurs, l’ont réalisé en autoconstruction. « Le système de kit s’adapte parfaitement à notre façon de travailler car nous apprécions de réaliser nous-mêmes nos bâtiments », justifie Laurent Tanguy. Une fois le permis de construire délivré, les éleveurs s’attaquent à la maçonnerie puis à la charpente du kit qu’ils montent en une journée. Le bâtiment de 175 m2 mesure 19 m de long avec 3 travées de 6 m de large et une base solide en béton.

« Avec ce concept en kit, l’éleveur choisit la base qu’il souhaite selon ses besoins et son budget », explique Fabrice Bernard. La charpente aussi peut être adaptée, notamment afin d’avoir la possibilité d’ouvrir un côté du bâtiment et permettre l’entrée d’un tracteur. Le reste de la structure est en bois avec une façade en suédoise (fermée) sur les pignons. « Le bois apporte un aspect chaleureux et sain, tandis que la base, mur et sol, en béton, est plus facile à nettoyer », précise l’éleveur. La face nord est constituée d’un bardage entièrement ajouré afin de favoriser l’aération. Au sud, un enrouleur filet brise-vent Intermas à ouverture haut-bas apporte une grande luminosité. « L’ensemble est construit sur un fond bétonné avec une légère pente vers l’arrière afin de déverser les jus directement dans la fosse », indique Bruno Tanguy.

[caption id=”attachment_48143″ align=”aligncenter” width=”720″]Img 1221 Le bâtiment du Gaec revient à moins de 1 000 € la place en nurserie.[/caption]

Performances et confort de travail

« Une fois la structure installée, la disposition dans le bâtiment peut être aménagée comme les agriculteurs le souhaitent », ajoute le technicien Cultivert. Les éleveurs du Gaec de Cantomheuc décident d’installer 21 cases Cosnet individuelles et 2 cases collectives d’une capacité de 8 veaux chacune. Les 6 premiers emplacements à l’entrée du bâtiment sont réservés aux animaux qui seront vendus. L’objectif consiste à limiter les déplacements des personnes extérieures à l’élevage au sein du bâtiment. « L’organisation intérieure est liée à la façon dont on veut élever les animaux. Au Gaec, nous travaillons avec un programme d’alimentation individuel donc nous avons installé davantage de cases individuelles que sur les modélisations », souligne le responsable lait. Le premier mois de vie, les veaux reçoivent du lait matin et soir. « La proximité de la salle de traite est alors un atout pour apporter le lait entier jusqu’à la nurserie », signale Fabrice Bernard.

Le deuxième mois, les éleveurs distribuent du lait une seule fois par jour et commencent à apporter de l’aliment solide avec du foin. À partir du troisième mois, le lait est progressivement supprimé et remplacé par de l’eau tiède ainsi qu’un aliment fermier avec du foin à volonté et du maïs. « Je constate de meilleures croissances et une meilleure homogénéité au sein des lots. Et surtout, la transition vers le bâtiment des laitières se passe mieux », confie Bruno Tanguy. Le bâtiment apporte également un confort de travail aux éleveurs : ils passent désormais 30 minutes aux soins contre 1 à 1,5 heure dans l’ancien bâtiment. Un gain d’autant plus important que les vêlages sont étalés sur toute l’année et le travail de soin est alors quotidien. Pour autant, le bâtiment n’est jamais saturé. « Nous avons simplifié notre travail dans de bonnes conditions avec un roulement des veaux plus faciles à suivre », conclut l’éleveur.

Contacts Cultivert

Landerneau : Pierre Leroy, 06 63 37 20 44,
Carhaix et Pluguffan : Jacques Cosmao, 06 63 33 31 97,
Pontivy et Quimperlé : Fabrice Bernard, 06 30 42 13 06 & Gilles Jagorel, 07 85 86 33 86,
Lamballe : Patrick Briens, 06 63 33 46 72,
Guingamp et Mûr-de-Bretagne : Julien Amiry, 06 72 56 59 08,
Combourg : Gurvan Talvas, 06 22 44 39 47.


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