Des prix en forte baisse aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande

Chamboulé par l’épidémie de Covid-19, le prix du lait payé aux producteurs aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande est en chute libre, explique Jean-Marc Chaumet, économiste à l’Institut de l’élevage le 9 juillet. « Aux États-Unis, le prix n’a pas été aussi bas depuis 2009 », observe-t-il. À 300 dollars la tonne en mai, le prix du lait toutes classes est en baisse de 24 % par rapport au même mois l’année dernière.

« Mais le prix devrait remonter en juin en lien avec les fortes hausses du prix du cheddar qui avait plongé en avril mais qui entame une remontée en mai et en juin », tempère Jean-Marc Chaumet. De l’autre côté de la planète, la Nouvelle-Zélande, actuellement dans le creux saisonnier de sa collecte, anticipe des baisses de prix très importantes pour la campagne à venir. La coopérative Fonterra tablerait en effet sur un prix de 217-218 euros les 1 000 litres soit une baisse de 20 à 25 % par rapport à la campagne 2019-2020. « Cela traduit toutes les incertitudes sur les marchés laitiers », analyse Jean-Marc Chaumet.


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