- Illustration Lest’o 500 : sécurité et confort de travail à l’ensilage
Philippe Le Gall (au centre) a conseillé Lauriane Lamandé pour une utilisation optimale du film Lest’o 500 et ses scratchs.

Lest’o 500 : sécurité et confort de travail à l’ensilage

La conservation de l’ensilage est un élément clé dans les performances des élevages, d’une part à travers le tassement, mais aussi via la couverture. Le Lest’o 500 est à la fois pratique et parfaitement isolant contre les corbeaux, vaches, chiens… Une alternative sécurité et qualité pour les éleveurs.

« Le Lest’o 500 a diminué notre temps de travail et la pénibilité autour du silo », annonce Lauriane Lamandé, agricultrice à l’EARL de Kervenal à Gourin. L’exploitation familiale a fait le choix du géotextile 100 % polypropylène dès 2017. Lors de son installation en 2019 à la suite de ses parents, elle achète un second rouleau de Lest’o 500 pour un deuxième silo maïs : « Nous cherchions une alternative aux pneus qui sont des nids à microbes, peuvent amener des corps étrangers pour nos bovins et sont pénibles à déplacer », détaille-t-elle. Lors du chantier d’ensilage, elle prépare à l’avance les bâches microfilms, les sacs de graviers et le Lest’o 500. L’installation ne prend alors qu’une heure à deux personnes pour couvrir deux silos de 8 et 9 m de large pour 32 m de long.

Au Foeil, le Gaec Kerboro a également choisi le Lest’o 500 en 2018. Précédemment, les 3 associés utilisaient du sable pour couvrir leurs silos d’ensilage d’herbe : « Nous en avions assez de débâcher les tas, manier le sable à la main et rabâcher », explique Pascal Prido, associé au Gaec. L’éleveur estime déplacer 100 tonnes de sable par an pour ses 3 silos. « Aujourd’hui, nous plions la bâche au fur et à mesure de l’avancée du front : c’est beaucoup plus confortable et je constate un gain de temps », souligne-t-il.

[caption id=”attachment_45931″ align=”aligncenter” width=”720″] Le Lest’o 500 apporte sécurité et confort de travail[/caption]

Bâche microfilm de 55 ou 80 µ

« Le tassage reste une étape essentielle et il ne faut pas dépasser 0,5 m au-dessus des murs pour s’assurer d’une bonne conservation », rappelle Philippe Le Gall, technico-commercial Eureden et conseiller auprès de l’EARL de Kervenal. Une fois l’ensilage de maïs ou d’herbe tassé, la bâche microfilm vient épouser la surface et empêcher toute entrée d’air. Lauriane Lamandéa fait le choix d’une bâche de 55 µ : « Sur le silo, nous sommes vigilants à ce que personne ne marche dessus et ne l’abîme. Et cette épaisseur réduit ainsi la quantité de déchets à recycler », justifie l’éleveuse. Cette barrière à oxygène ne laisse passer que 10 cm3/m2/24 heures, tandis que les bâches standards sont à 1 000 cm3/m2/24 heures. Pascal Prido, quant à lui, a fait le choix de la bâche microfilm 80 µ : « Plus solide que la 55 µm, je peux l’utiliser deux années de suite sur l’ensilage d’herbe. C’est donc bénéfique pour l’environnement car j’ai 2 fois moins de plastique à recycler ».

Confort et efficacité

Une fois la bâche posée, le Lest’o 500 vient par-dessus pour fermer le silo « comme une boîte de conserve », illustre le technicien. Solide, souple et anti-bactérien, le Lest’o 500 autorise de se déplacer dessus en toute sécurité. « On se sent en sécurité dessus car on ne risque pas de glisser même en hiver », ajoute l’éleveuse. Les scratchs viennent relier les bandes de Lest’o 500 entre elles sur le silo et limitent la prise au vent. Les sacs 10 kg Lest’o ou les sacs de graviers participent également à l’isolation de l’ensilage et limitent son contact avec l’oxygène. Ils sont placés sur les bords, au niveau des murs du silo ainsi que sur le front d’attaque. À chaque avancée dans le silo, les éleveurs enlèvent les sacs, enroulent le Lest’o 500 avant de les réinstaller. À deux, les éleveurs du Gaec Kerboho prélèvent l’ensilage d’herbe en 45 minutes tandis que l’opération prenait 2 heures lorsqu’ils travaillaient avec du sable. « C’était une corvée. Aujourd’hui, c’est plus confortable même lorsque le produit est alourdi par la pluie », souligne-t-il. Une fois le silo terminé, l’éleveur enroule le géotextile et le dépose sur une palette qu’il conserve à l’abri de la lumière. « Le produit est traité 1 950 Kilo-Langley et peut durer au moins 20 ans en Bretagne s’il est correctement stocké », confie Philippe Le Gall.

[caption id=”attachment_45933″ align=”aligncenter” width=”720″] Le Gaec Kerboho a fait confiance à Thierry Beurel (à gauche) d’Eureden pour les conseiller sur le Lest’o 500 et couvrir leurs silos d’ensilage d’herbe.[/caption]

Un produit qui dure

« Le coût de départ paraît élevé, mais il se lisse dans le temps », affirme Lauriane Lamandé. Le Lest’o s’amortit sur au moins 20 ans et revient au même prix qu’un système classique. Le premier Lest’o vendu en France a déjà 22 ans de service en Mayenne. « Le Lest’o 500 est également une solution pour nettoyer les exploitations des pneus dont le recyclage présente un coût important et croissant », complète-t-elle. Le Gaec Kerboho a équipé deux silos et va couvrir un troisième silo cette année. « Il ne faut pas hésiter, car c’est à l’usage que l’on se rend compte du bénéfice », souligne l’éleveur. Après 2017, et 2019, l’EARL de Kervenal va également équiper un nouveau silo du Lest’o 500 pour stocker l’ensilage. « Il est tout à fait possible d’essayer petit à petit sur ses silos, et de s’équiper au fil du temps. C’est un produit d’avenir notamment pour supprimer le plastique des exploitations », conclut Thierry Beurel, technico-commercial Eureden.

Contacts Eureden
Finistère : Philippe Le Gall, 06 86 58 61 01
Côtes d’Armor et Ille-et-Vilaine Nord: Thierry Beurel, 06 48 10 04 87
Morbihan et Ille-et-Vilaine Sud : Gilles Jagorel / 07 85 86 33 86 


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