La FDSEA 56 au Leclerc de Ploërmel

 - Illustration La FDSEA 56 au Leclerc de Ploërmel
Les agriculteurs distribuaient de l'information aux consommateurs, devant l'enseigne Leclerc.
De plus en plus de profits pour les GMS. Beaucoup moins pour les agriculteurs. La FDSEA a pris la clientèle d’une grande enseigne à témoin, mercredi dernier.

L’espoir, né des États généraux de l’alimentation, d’un retour sonnant et trébuchant dans les fermes ne s’est pas encore concrétisé. Pour quelles raisons? « La réponse se trouve dans le rapport sénatorial publié le 30 octobre dernier », indique Frank Guéhénnec, président du syndicat départemental. « Depuis 6 ans, la déflation continue avait généré une destruction de valeur de 5,5 milliards d’euros. Le relèvement du seuil de revente à perte, obtenu dans le cadre de la loi, a stoppé cette spirale infernale, mais la guerre des prix s’est déplacée. Selon les analyses, 600 millions d’euros ont été générés par la loi Égalim mais ils sont restés dans la grande distribution. Les GMS n’ont appliqué que les dispositions de la loi qui les arrangeaient ».

Contrôler la distribution

Selon la FDSEA, les enseignes de la distribution ont détourné l’esprit de l’encadrement des promotions. Le mot « gratuit » a été remplacé par « offert ». Elles ont transféré leur guerre des prix sur les produits bio et sur les marques de distributeurs. « Au final, rien ne change : les deux grands perdants sont le producteur et le consommateur ». La FDSEA demande la multiplication des contrôles et que la loi soit appliquée dans sa globalité « pas uniquement les articles qui sont à leur avantage ». Le syndicat a demandé officiellement aux élus et aux pouvoirs publics d’intervenir au plus vite.


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