- Illustration Le VTT électrique sur les chemins de l’exploitation
Mayeul Braouezec, salarié de la SARL des 2 rivières, enfourche tous les jours le VTT à assistance électrique, pour se rendre d’un site à l’autre.

Le VTT électrique sur les chemins de l’exploitation

Plus simple et moins bruyant qu’une voiture, le vélo à assistance électrique est utilisé pour effectuer les parcours entre poulaillers sur cet élevage de Garlan (29).

À la SARL des 2 Rivières, spécialisé en production de dinde et de poulet, quelques centaines de mètres séparent les 2 bâtiments de l’exploitation. Afin de pouvoir se rendre facilement et rapidement d’un site à l’autre, les associés ont choisi de s’équiper d’un vélo tout terrain à assistance électrique. « Il sert tous les jours. Les déplacements sont plus simples qu’en voiture. On arrive de suite devant la porte du poulailler ». L’absence de bruit est aussi appréciée, tout comme l’assistance qui rend moins fatiguant le parcours. Une recharge de la batterie est réalisée environ tous les 10 jours, « elle se remplit en une nuit », expliquent les utilisateurs.
Pendant le vide sanitaire des bâtiments, la bicyclette semi-électrique permet de se rendre rapidement d’un bout à l’autre du poulailler, le tout en emportant quelques outils dans une sacoche. Habitués à cet engin, les aviculteurs sont à leur second VTT, le premier achat datant de 2012. Le nouveau modèle est « plus puissant, l’autonomie est plus grande », observent-ils.

Bien regarder ses pneus

L’achat d’un tel outil sur une exploitation demande à regarder de plus près certains composants de la petite reine électrique. La masse d’un vélo à assistance, de plus de 20 kg, nécessite des pneumatiques de taille suffisante. « Nous conseillons des pneus de taille 27.5’’ ou plus pour une largeur plus grande, donc plus de stabilité. Les tailles de 29’’ ne sont pas adaptées, ils sont plus roulants », explique Steven Uguen, gérant les magasins de cycles MLC à Morlaix et Saint-Pol-de-Léon. Des freins à disque sont aussi conseillés par ce spécialiste du vélo, tout comme « une batterie d’une puissance minimale de 400 W, soit 11 ampères ». Cette puissance est suffisante pour sillonner les chemins et pour bénéficier de 60 à 80 km d’autonomie.

[caption id=”attachment_41333″ align=”aligncenter” width=”720″] Le moteur central est plus souple et plus économe.[/caption]

Respecter la législation

Toutes les bicyclettes demandent à ce que le cycliste soit casqué jusque l’âge de 12 ans. Pour les adultes, il existe 2 réglementations suivant le vélo utilisé : une bicyclette à assistance électrique bridée à 25 km/h et d’une puissance inférieure à 250 W suit la réglementation classique, c’est-à-dire sans assurance, sans port de casque obligatoire (hormis pour les moins de 12 ans). En revanche si le matériel est débridé et homologué à 45 km/h, l’utilisateur doit posséder « une carte grise, une plaque d’immatriculation, un casque homologué, une assurance, des clignotants… En résumé, il entre dans le même cadre qu’un scooter ou qu’une mobylette », fait observer Steven Uguen. Côté investissement, un vélo tout terrain à assistance électrique coûte en début de gamme dans les 1 800 € HT, des primes de l’État sont possibles pour les particuliers, « à condition d’être non imposable. Ces subventions sont aussi possibles pour les entreprises individuelles », conclut le commerçant. 

Moteur central ou sur les roues ?

Les VTT à assistance électrique sont pourvus d’un moteur qui peut se situer soit sur la roue (avant ou arrière), soit être monté sur le pédalier. « Une assistance sur la roue devra tirer ou pousser le cycliste et peinera plus rapidement en cas de pente. Un moteur central sera plus souple à l’utilisation et plus économe. Le moteur s’actionne en fonction de la pression exercée sur les pédales », indique Steven Uguen.


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