Les BTS Acse du Rheu planchent sur le climat

Samuel Dugas, éleveur et président de l’Adage (au centre), et David Bruno, producteur de porcs (à droite), ont participé au forum organisé par les BTSA Acse. - Illustration Les BTS Acse du Rheu planchent sur le climat
Samuel Dugas, éleveur et président de l’Adage (au centre), et David Bruno, producteur de porcs (à droite), ont participé au forum organisé par les BTSA Acse.

Échanges parcellaires, prérefroidisseur, tracker solaire, Faf, bois de bocage… Lors du forum organisé au Campus Théodore Monod, les BTS Acse ont proposé plusieurs pistes d’amélioration de la performance agro-climatique des exploitations. « L’amélioration de l’impact sur le climat va de pair avec l’efficacité économique. » C’est l’un des constats dressés à l’issue du Forum sur la performance agro-climatique des exploitations agricoles, organisé par le Campus Théodore Monod du Rheu, le jeudi 21 mars. Le Gaec Rouault (640 000 L de lait, 750 porcs charcutiers, 83 ha de SAU) a servi de support aux étudiants en BTSA Acse qui ont travaillé sur des stratégies d’amélioration de la durabilité du système. La réalisation d’un bilan Planète montre que le fioul (3 tracteurs), l’électricité (tank à lait, ventilateurs) et les achats d’aliments pèsent sur la consommation énergétique de l’exploitation. Climat et revenu, même combat Parmi les différentes pistes étudiées, des élèves se sont penchés sur l’agrandissement de la surface pâturable grâce à l’échange parcellaire avec un autre agriculteur. « Le nouvel assolement aurait 26,5 ha d’herbe en plus, 9 ha de maïs en moins et 7,5 ha de blé (culture de vente) en moins. Grâce à cette action, l’EBE augmenterait de 35 000 € », commentent les jeunes. L’acquisition d’un prérefroidisseur (coût de 5 700 € et une subvention de 2 000 € avec un retour sur investissement de 3 ans) et d’un tracker solaire (48 200 €) serai aussi intéressants. Autre solution envisagée, la réorganisation de l’assolement pour plus d’autonomie alimentaire avec la mise en place de méteil contenant du pois et de la féverole notamment et l’implantation de légumineuses qui permet de réduire les apports d’engrais minéraux (1 713€ d’économies). Le foin de luzerne remplace la paille dans la ration (- 4 860 €). « Le gain de concentré est chiffré…

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