Des responsables des Cuma du Morbihan se sont retrouvés à la Cuma La Croix de lIff, à Mohon, la semaine dernière pour partager leurs expériences et évoquer certains sujets tels que les outils numériques d'aide à la gestion : réservation, planning, enregistrement des bons de travaux... - Illustration La Cuma La Croix de l’Iff investit pour le semis direct
Des responsables des Cuma du Morbihan se sont retrouvés à la Cuma La Croix de lIff, à Mohon, la semaine dernière pour partager leurs expériences et évoquer certains sujets tels que les outils numériques d'aide à la gestion : réservation, planning, enregistrement des bons de travaux...

La Cuma La Croix de l’Iff investit pour le semis direct

Les adhérents de la Cuma La Croix de l’Iff, à Mohon, intéressés par l’achat d’un matériel, s’engagent pour une surface minimale sur la durée d’amortissement de l’outil acquis.

Les 50 adhérents de la coopérative de matériel attelé (sans chauffeur), qui couvre le secteur de Mohon, La Trinité-Porhoët et Guilliers, savent à quoi s’en tenir. Ils doivent signer un engagement lors de l’achat d’un matériel (renouvellement). « Dernièrement, nous avons acheté un outil de sursemis de prairies. Plusieurs adhérents étaient demandeurs pour une surface de 300 hectares au total. En 3e année, la surface a chuté. Certains adhérents l’utilisaient bien moins qu’initialement prévu. Ils ont reçu la facture selon leur engagement de départ », explique Philippe Launay, trésorier de la Cuma. Pas facile à faire passer aux adhérents concernés mais tellement efficace en termes de gestion de la coopérative. « Tout le monde a payé », assure Yvon Le Vexier, son président. Un matériel amorti est systématiquement remplacé, de manière à éviter les casses préjudiciables à l’avancée des travaux.

25 €/ha en semis direct

La Cuma désigne un responsable par matériel (parmi ses adhérents). Elle a acheté, l’an dernier, un semoir Easy Drill de Sky pour 50 000 € (11 000 € de subventions de la Région). « En première année, 250 hectares ont été semés, à un coût de 25 €/ha. Ce coût augmentera un peu avec les frais d’entretien du matériel », reprend Philippe Launay. Parmi les investissements récents de nouveaux matériels : un épandeur à fumier avec table d’épandage DPA (36 000 €), un andaineur double, un fendeur à bois et un broyeur d’accotement, également subventionnés par la Région. La Cuma estime ses prix de revient compétitifs : 10 € par voyage pour l’épandeur, 105 €/ha pour la moisson (avec chauffeur et carburant inclus) ; 115 € pour le maïs grain ou encore 2,50 € par round baller, sans tracteur. Dans un contexte d’augmentation de la taille des fermes et des besoins en main-d’œuvre sur chacune d’entr’elles, l’embauche de chauffeurs ne serait-elle pas bénéfique à la Cuma de Mohon? « Il y a des avantages et des inconvénients », répondent les responsables. L’essentiel, dans l’immédiat, est de proposer un service compétitif aux adhérents.

L'UD Cuma en appui pour l'ensilage

Deux ensileuses neuves ont été acquises en 2019 par l’Union départementale des Cuma pour venir en appui à certaines d’entre elles. Des ensileuses John Deere 8400, d’une puissance de 540 cv. Leur rotor multi-couteaux offre une garantie d’une longueur de coupe précise en fonction du souhait de chaque éleveur. Les éclateurs permettent des performances élevées en termes d’éclatage des grains. Ces machines sont équipées de becs Kemper 8 rangs à grandes toupies. Elles sont équipées d’incorporateurs d’additifs pour les agriculteurs qui veulent mettre du conservateur dans leur fourrage. Une des deux machines est également équipée pour la récolte de l’herbe, avec un détecteur de pierres et un pick-up de 4,5 m. Les coûts à l’hectare sont autour de 110 à 140 €/ha.


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