“Nos idées ont fait du chemin”

Ronan Le Paugam, Noël Rozé, Sylvie Le Cam et Nathalie Possémé, à la tribune, vendredi, à la salle de la Maillette, à Locminé. - Illustration “Nos idées ont fait du chemin”
Ronan Le Paugam, Noël Rozé, Sylvie Le Cam et Nathalie Possémé, à la tribune, vendredi, à la salle de la Maillette, à Locminé.

Noël Rozé et ses colistiers rencontraient les agriculteurs vendredi dernier, à Locminé. Ils ont insisté sur leurs différences de vues avec les autres syndicats. « Entre le syndicat de l’agro-industrie, co-gestionnaire de la politique agricole depuis des années, et celui qui nous semble en lien trop étroit avec les associations environnementales, la Coordination rurale est le seul syndicat à défendre les agriculteurs ». C’est par ces propos que Noël Rozé, tête de liste, introduisait le débat avec des sympathisants. L’exception agri-culturelle « Nos idées ont fait du chemin, même chez des économistes renommés ». Il fait référence au concept d’exception agri-culturelle que le syndicat porte. Une forme de protectionnisme légitime et responsable ou encore une régulation flexible, selon leurs propos. Le syndicat se veut néanmoins européen. « Nous défendons l’idée d’une Europe harmonieuse au niveau économique, social, fiscal. Que serions-nous sans l’Europe, avec toutes nos associations françaises utopiques qui nous dénigrent constamment ? Ce serait encore pire ». Les responsables du syndicat fustigent les dérives des responsables professionnels, qui ont conduit à faire croire à un eldorado chinois, annoncé en grande pompe, « qui se révèle un mirage, que les producteurs vont payer », faisant référence à la société Synutra, à Carhaix (lait). Coût des prestations Les responsables assurent qu’une fois élus, les services de base de la chambre seront gratuits. « Ce sont les agriculteurs en difficulté qui ont le plus besoin de conseils ». Ils s’insurgent de l’augmentation des prix des prestations « Même les déclarations Pac doivent désormais être déléguées. Nous remettrons les choses à plat avec l’Administration (coûts des différents dossiers, gestion des contrôles…) ». Et prennent l’exemple des Chambres gérées par la Coordination rurale où « les pénalités ont été remplacées par des formations obligatoires ». Sylvie Le Cam dénonce la gestion du foncier qui échappe de plus en plus aux agriculteurs. « Ce sont désormais des investisseurs qui achètent les…

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