S’adapter aux nouveaux comportements alimentaires

legume-tomate - Illustration S’adapter aux nouveaux comportements alimentaires

La mode du « sans » débarque : sans OGM, sans sel, sans pesticide, sans gluten, sans lactose, sans huile de palme, sans antibiotique. De nouveaux régimes alimentaires apparaissent : végétalien, vegan, flexitarien… Face à ce phénomène, les producteurs de légumes évoluent dans leurs pratiques et leur communication. Depuis plus de vingt ans, des producteurs de légumes de plein champ se sont lancés dans l’agriculture biologique par conviction personnelle. On parlait alors d’un marché de niche. Aujourd’hui, les consommateurs réclament une plus grande transparence sur ce qu’ils mangent et sur l’origine des produits. La notoriété de ces nouveaux régimes est importante même si leur pratique reste très limitée. Le bio progresse… L’alimentation et le « mieux manger » reprennent de l’importance. La demande de légumes biologiques progresse (1er produit bio consommé), le nombre de conversions également, mais il reste insuffisant pour satisfaire les besoins des consommateurs puisqu’en 2016, 25 % des légumes sont importés. Les surfaces en légumes bio représentent près de 8 % des surfaces de légumes frais en Bretagne. Les conversions concernent majoritairement les légumes de plein champ mais depuis 2-3 ans, des projets en sous-abri voient le jour pour répondre au marché, notamment en salade, tomate, concombre, produits en sol… Le « sans » pesticide est lancé… Pour 88 % des consommateurs*, la non-utilisation de produits chimiques de synthèse est la qualité première d’un produit bio. Les pesticides alimentent de plus en plus le débat : risques pour l’environnement, pour la santé humaine, etc. Face à cette constatation, les producteurs bretons ont lancé, sous différents noms, la production de tomates sans traitement de synthèse, sans résidu de pesticides de synthèse : « 100 % Nature et Saveurs », « Les responsables » ou « Tomates 100 % responsables ». Actuellement, les trois organisations professionnelles bretonnes (OP) travaillent…

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