Pour la 1re fois, des Sabots d’or bretons en Blonde d’Aquitaine

Didier et Yveline Lorinquer dans un lot de génisses. - Illustration Pour la 1re fois, des Sabots d’or bretons en Blonde d’Aquitaine
Didier et Yveline Lorinquer dans un lot de génisses.

L’élevage Lorinquer, de Loguivy-Plougras (22), a terminé 1er au concours national des “Sabots” organisé par France conseil élevage. Il récompense les meilleurs élevages sur le plan génétique et technique. Après avoir décroché les Sabots d´argent au Space 2017, c’est au Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand que Didier et Yveline Lorinquer sont allés recevoir le trophée national des Sabots d´or. Ce concours récompense des élevages qui se distinguent sur plusieurs critères : l’index valeur maternelle (Ivmat), index de synthèse au sevrage (Isevr), le PAT (Poids âge type) à 210 jours, l’intervalle vêlage-vêlage (IVV) et la mortalité des veaux avant sevrage. Déjà en 2010, l’élevage avait terminé 4e national sur cette compétition. De grandes vaches maternelles Epaulée par son mari Didier (salarié à l’extérieur), Yveline Lorinquer gère un troupeau de 64 vaches suitées (90 UGB) sur 60 ha dont 47 ha en herbe. « Le troupeau s’est étoffé progressivement à partir de 6 femelles en race pure achetées en 1987 », retracent-ils. « Nous avons tout de suite choisi la Blonde d’Aquitaine pour son élégance. » La sélection s’est concentrée sur la croissance, le squelette, avec une attention particulière sur les bassins. « La production de lait et les qualités de race aussi sont importantes. » Généralement, l’élevage fonctionne avec 2 à 4 taureaux, certains en copropriété. « Nous avons souvent acheté des taureaux RRJ (assez mixte, avec de la croissance) à la station de Casteljaloux, et parfois des RJV (plus axés viande). Sur les génisses par contre, toutes en IA, la facilité de naissance est privilégiée pour assurer le premier vêlage. » Sur 2016, l’Ivmat du troupeau est de 104, alors que la moyenne de la race se situe plutôt à 98. Seulement 3 % de mortalité Surveillés, les vêlages nécessitent très peu d’interventions. Alors que la moyenne française de la race sur 2016 se situe à 11 % de mortalité…

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