L’enseignement catholique veut acheter local

Les représentants de l'Enseignement catholique de Bretagne, de la Région, de l'Etat et de la Chambre d'agriculture, lors de la journée de lancement du projet Tiad Reizh - Illustration L’enseignement catholique veut acheter local
Les représentants de l'Enseignement catholique de Bretagne, de la Région, de l'Etat et de la Chambre d'agriculture, lors de la journée de lancement du projet Tiad Reizh

Des produits alimentaires locaux et de qualité dans les restaurants collectifs. C’est l’objectif de la démarche Breizh’Alim, à laquelle adhèrent les établissements de l’enseignement catholique. Quelle est l’origine des produits ? De plus en plus, les consommateurs veulent savoir ; les gestionnaires des cantines scolaires également, talonnés par les parents d’élèves. Ils veulent de la proximité, souvent synonyme de qualité. C’est la raison pour laquelle la Région Bretagne a lancé le projet Breizh’Alim. Il vise à rapprocher l’offre des producteurs et des filières alimentaires bretonnes de la demande des acheteurs. Les établissements catholiques viennent de s’y rattacher pour « exercer pleinement nos responsabilités économiques, sociales et éducatives en tant qu’acheteurs de produits agroalimentaires », indique l’un de ses représentants, lors d’un colloque sur ce thème au lycée La Touche de Ploërmel. Ce mouvement est nommé Tiad Reizh (maison juste), en référence à la « maison commune », citée par le Pape François. L’enjeu est important : dans le privé, les 250 000 élèves scolarisés consomment 33 millions de repas chaque année, soit 50 millions d’euros de matière première. La guerre du prix L’aspect économique n’est pas le seul enjeu. « Une bonne alimentation favorise le bien-être et l’apprentissage des enfants à l’école », assure Erwan Croguennec, directeur du collège Saint-Stanislas de Saint-Renan (29). Sa cantine sert 1 300 repas par jour. Elle s’approvisionne en local ou via le groupement d’achat de l’enseignement libre qui référence les produits. « C’est plus cher, mais il y a moins de gaspillage ». Le prix reste le frein principal à l’achat local et de qualité même si les représentants des parents d’élèves assurent que « l’essentiel, c’est que ce soit bon ! ». La Région a mis en place un observatoire de la commande publique qui permettra d’avoir une visibilité sur l’origine et le prix des denrées achetées par les établissements. Une bonne chose, pour Laurent Kerlir, qui soulève, en…

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