Pour gagner en rapidité durant l’acheminement du maïs ensilage du champ à l’exploitation, l’ETA Le Guillou entre directement dans la parcelle avec un camion équipé d’un caisson.
« Je fais 3 tours quand un ensemble agricole n’en fait que 2 », témoigne Hervé Le Guillou, associé avec son fils David en entreprise de travaux agricoles à Briec. Au volant de son camion-benne de 400 cv, la caisse de 40 m3 se remplit rapidement car les rendements sont au rendez-vous dans cette parcelle de Quéménéven. Pas de problème d’adhérence dans le champ ou le camion circule confortablement, hormis en cas de conditions vraiment très humides. Doté de 2 essieux moteurs, l’engin achemine rapidement le fourrage au silo. « Les terres sont de plus en plus éloignées des sièges d’exploitation », témoigne l’entrepreneur. Un inconvénient gommé dès que le véhicule accède à la route.
[caption id=”attachment_30453″ align=”aligncenter” width=”720″]
Plus rapide sur route, le camion réalise 3 tours quand un tracteur avec remorque n’en fait que 2.[/caption]
Utilisé depuis 30 ans
Le Finistérien n’en est pas à son galop d’essai avec ce type de moyen de transport. « Nous avons démarré en rachetant un camion qui servait voilà 30 ans au transport de luzerne déshydratée ». Depuis, Hervé Le Guillou a investi dans d’autres caissons, qui lui servent aussi bien pour la récolte de céréales, que pour le transport de fumier ou de déchets verts.
Dans cette partie de la Cornouaille comme dans d’autres pays, les cultures de maïs ont « 8 à 10 jours d’avance ». Alors que les récoltes de maïs grain démarrent, les ensilages ne sont pas terminés. « Tous les chantiers s’imbriquent. C’est pourquoi il nous faut trouver des solutions pour terminer rapidement et proprement les chantiers ». Maniable, le camion manœuvre simplement dans les champs ou au tas à la ferme. « Il faut toutefois de l’expérience dans la conduite, avec les permis de conduire adaptés », conclut l’entrepreneur.
