Un bâtiment réfléchi pour des vaches et des veaux bien logés

Un projet de bâtiment des vaches allaitantes doit se réfléchir à l’avance. Il faut compter entre six mois et un an avant de pouvoir démarrer le chantier. « Avant de s’engager dans la construction d’un bâtiment d’élevage, mieux vaut prendre le temps de la réflexion autour d’un avant-projet qui permet de construire son plan d’aménagement et de chiffrer l’investissement », a commencé Noël Pineau, conseiller de la Chambre d’agriculture, lors d’une journée dédiée aux bâtiments bovin viande et à la contention en mars dans le Finistère. Visiter d’autres bâtiments est aussi très fructueux. Formalités Un permis de construire est à demander pour les surfaces supérieures à 20 m2, avec un architecte en plus pour plus de 800 m2 (et un dossier complémentaire sur les communes littorales). Et si le bâtiment accueille plus de 100 vaches allaitantes ou 50 bêtes à l’engraissement, des documents liés à l’environnement / ICPE sont à transmettre à l’administration : formulaire, copie des plans et plan d’épandage. Concernant la surface en aire paillée, il faut compter 9 à 10 m2 par vache (700 kg), dont 6 à 7 m2 de couchage en aire paillée. Pour une vache allaitante (VA) avec son veau, la surface conseillée est de 11 à 13 m2, pour les génisses de 6 à 15 mois, 3 à 5 m2, et pour les génisses de 15 à 24 mois, 5 à 7 m2. Des cases à veaux intermédiaires entre les cases des vaches permettent de réduire la largeur du bâtiment (environ 15 à 18 m), mais les coûts sont plus élevés qu’avec des cases à veaux à l’arrière (largeur de 18 à 22 m). Ventilation et lumière La ventilation est un paramètre essentiel dans un bâtiment, notamment pour abaisser l’hygrométrie, source de problèmes sanitaires. « Une ouverture au faîtage est recommandée pour l’évacuation de l’air. Cela peut être une ouverture de 150 à 250 mm de large avec des pare-vent, ou des cheminées. L’entrée d’air se fait sur les côtés avec plusieurs possibilités : un brise-vent, de la tôle perforée, des translucides en PVC avec des trous (à placer plutôt en position haute). Cependant, le bardage bois est le mieux pour casser le vent. » Essentielle aussi, la lumière qui peut passer par des panneaux, des dômes ou des cheminées translucides. « Généralement, 10 % de translucides sont placés sur les bâtiments. On peut en mettre plus. » L’installation d’un couloir central (5,5 m), avec des cases des deux côtés peut permettre d’avoir un bâtiment plus compact, donc moins onéreux. « Mais la largeur est plus grande. Il faut donc veiller à avoir suffisamment d’entrées d’air », note Noël Pineau.

Un bâtiment réfléchi pour des vaches et des veaux bien logés

Quel prix pour mon bois ?

Le bio, pas seulement du « sans pesticide »

L’Agence bio veut miser sur le « local »

Food power

Un quart des salariés n’ont pas de WC sur leur lieu de travail

L’épizootie semble sous contrôle

Peut vous intéresser

« Faire de la marge avec la valeur des fourrages produits »

Les abris tunnels adaptés à vos besoins

Des pistes d’économies dans les bâtiments

Raclage et transfert du lisier peu gourmands en énergie

Quel prix pour mon bois ?